comme ceux des limnées, des planorbes, des aplysies ; d’autres
fois plusieurs de ces oeufs’ sont renfermés dans des enveloppes
cornées , empilées comme des cosses les unes a la suite
des autres, disposition que l’on trouve dans plusieurs especes
de fuseaux.
Art. 6. de l’appareil d’irritation du du système nerveux.
Cet appareil, comme on a pu le voir dans les caractères
du type, offre une disposition assez particulière : lise compose
cependant toujours d’une partie centrale ou cerveau, situé
au-dessus du canal intestinal; de ganglions pour les organes
des sens spéciaux, quand il y ed à , ainsi que pour l’appareil
de la locomotion; de quelques ganglions viscéraux ; enfin de
filets conducteurs ou de nerfs dont la structure est quelquefois
singulière en ce qu’ils ont une enveloppe fibreuse, plus
grande que le cordon nerveux, de manière à permettre l’injection
entre ces parties; quant au nerf lui-même, il est difficile
dé le décomposer en filamens; et il semble formé par une
matière médullaire, homogène, qui n'èst cependant pas fluide.
La disposition générale, et surtout la proportion lé s parties
du système nerveux, sont fort différentes dans Les deux classes
de malacozoaires, et surtout dans celles du sous-typeiles ma-
lentozoaires.
Dans les mollusques céphalés, le eerveau, composé de deux
parties similaires plus ou moins grosses, plus ou moins réunies
en une seule par une sorte de commissure, est quelquefois
contenu dans une espèce de crâne ou de loge cartilagineuse
qui sert d’appui à la fibre contractile; mais dans un
très-grand nombre de cas il est à peine recouvert de tissu cellulaire
et placé à l’origine de l’oesophage, en arrière de la
masse buccale, en sorte qu’il en suit les mouvemens. 7
Avec ce cerveau communiquént le ganglion de l’organe
de la vision, qui est toujours placé immédiatement derrière
DU SYSTEME NERVEUX. 14?
le bulbe de l’oeil, afnsisque celui dé l’audition quand il y en a ,
et il en part les diflérens nerfs qui se rendent aux tentacules
ainsi qu’aux lèvres*
Outre la communication plus ou moins serrée qu’il y a
au-dessnS de l ’oesophage entre les deux parties du cerveau, fl
y en a unedautre inférieure qui passe sous l’oesophage, ce qui
constitue une sorte d’anneau, quç celui-ci traverse.
Le système nerveux de l’appareil sensitif et locomoteur
n’est formé que par un seul ganglion situé de chaque côté,
quelquefois assez loin du cerveau, avec lequel ifcommunique
toujours par un cordon, et le plus souvent si près de,cet organe,
qu’il semble réellement en faire partie; dans les deux
cas, c’est toujmirs de lui que partent les filets plus ou moins
nombreux qui se rendent à toutes,les parties de l’enveloppe
musculo-cufanée, et surtout à celles qui servent essentiellement
à la locomotion générale, comme au pied des gastéropodes et
destrachélipodes^au sac des braçhiocéphalés, aux ailes des
ptéropodes, etc.
' Les ganglions viscéraux ne paroissent être qu’au nombre de
deux: l’un qui appartient essentiellement à l’organe excitateur
mâle est situé ordinairement près de l’orifice par où il sort, et il
fournit desfilets à l’organe ainsi que celui de communication
avec le cerveau; l’autre ganglion viscéral est plus constant ;
il qst ordinairement placé vers le renflement stomacal, et les
filets nerveux qu’il fournit sont également de deux sortes, les
uns qui vont au canal intestinal et les autres qui remontent et
vont communiquer avec le cerveau par l’intermédiaire de
l’anneau oesophagien.
Il n’est pas besoin de dire qué le développement des différentes
parties de ce système nerveux est proportionnel à celui
des organes auxquels elles appartiennent, et que par conséquent
il l’est beaucoup plus dans les brachiocéphalés ou
sèches, Linn., qui sont à la tête de la classe que dans les patelles
qui sont à la fin.