Ktr la pierre où Üs sont tombés à l’état de germé. Le support nous
paroit donc une conséquence de l’âge ôu, d’un degré plus avancé'
de cette fixation. M. Defrance, dans son tableau, indique cinq
çspeces fossiles, dont une espèce analogue aux environs de
Paris.
NotrÊme. Notrerna.
Animal mutique, se fixant comme les patelles; tête aiongée
tronquée; yeux sessiles.
Coquille formée de trois valves inégalés : lé première plus
grande, ovale, palelliforme, arrondie, convexe et perforée au
sommet; la seconde petite, latérale, inférieure, et servant;de
support; la troisième operculifôrme, et servant à fermer la perforation
dé la .première.'
Ex. Le Notrême patelloïde. Notrema patelloides. Rafin.
OW p. Nous ne connoissons ni l’animal ni la coquille en nature
ou figurés sur lesquels ce genre singulier est établi par M Rafi-
nesque. H nous semble seulement qu’on peut s’enfaire une idée,
en supposant une bipponyce à support distinct, et dont, le sommet
serait fermé par une sorte.d’opercule analogue peut-êtrJk la pièce
qui forme l’ouverture des fissurelles. Ke seroit-ce pas plutôt
une galanide mal observée?
CLASSE TROISIÈME.
ACEPHALOPHORES, Acephalothora.
Tête non distincte du rèste du corpà, et dépourvue de tout appareil
de sensations spéciales.
Corps de forme peu variable, le plus ordinairement cômprinié ;
et enveloppé dans un manteau plus ou moins partagé en deux
lobes; assez rarement nu, le plus souvent compris entre les deux
pièces d’une «coquille bivalve.
Bouche gxande, constamment cachée) sans aucune trace d’organe
dè mastification ou de dents»
Organes de là respiration toujours branchiaux ou aquatiques,
et cachés. g
Appareil de la génération forniéxpar le sexe femelle seulement,
ou hermaphrodisme suffisant^ d’où résulte la similitude de tous
les individus d’une même espèce.
Obsero. Tous les animaux de cette ' classe Sont essentiellement
aquatiques.
Un très-grand nombre sont marins, peu sont lacustres et fluvia-
tiles.
Tous se nourrissent d’animaux microScopiques ou de substances
animales ,v a l’état presque ittoléculaire.
O R D R E P R EM IE R . — PALLIOBRANÇHES (i). Paeeiobran-
: ,CHIATA.
Branchies appliquées a la face interné, des lobes du manteau.
Bouche pourvue d’-une paire de longs appendices oiliés , extensibles
au dehors des bords du manteau|Vajfa simulant des espèces
de bras; la terminaison du canal intestinal antérieure.
Corps plus ou moins comprimé; compris entre Ips.deux pièces
d’une coquille bivalve, l’une supérieure,. et l’autre inférieure,
couvrant en avant et s’articulant en arrière.
Section I. ■— Coquille symétrique.
LlNGURE. Lingula.
Animal déprimé , ovale, un peu alongé, compris entre les deux
lobes d’un manteau fendu dans toute sa moitié antérieure on céphalique,
et portant des branchies pectinées adhérentes à la face
interne ; bouche simple , ayant dé chaque côté un long appendice
tentaculaire cilié dans tout son bord externe , et se rétractant en
spirale dans la coquille.
Coquille épiderméè, subéquivalve, équilatérale, déprimée,
aiongée, tronquée en avant, le sommet étant médian et postérieur;
sans trace de ligament, mais portée à l’extrémité d’un long pédoncule
fibro-gélatineux, qui la fixe verticalement aux corps Sous-
marins ; impression muscuîaTVe multiple.
Ex. La Lingule anatine. Unguia anatina. PI. LT , fig. 3 j et
E. m., pl. 'St5o, f. t , abc. 1
(1) O u BrACHIOPODKS;