Fissurelle. Fissurella.
Corps ovalaire ou subcirculaire, conique en dessus, âvecxw
pied large, épais, dépassé dans toute sa circonférence par -les
bords épaissis et frangés d’un manteau percé k sa partie supérieure
par un prifice ovale, communiquant dans la cavité branchiale ;
tête, yeux et tentacules comme dans Jés patelles.
Coquille simple, conique, recouvrante, percée dans le'sommet
vertical un peu antérieur , ou plus ou moins avant lui par Un orifice
en rapport avec celui du manteau :; empreinte musculaire em
fer k cheval ouvert en avant.
A. Espèces dont la partie moyenne des bords dè L'ouverture estplus
excavée, de. manière à,ce que, mises sur un plan, elles ne le touchent
que par les extrémités. . .. ^vKN B^TEAUS îs,
Ex. La Fissurelle en bateau. Fissurella nimbosa. Martini,
. Conch» , i , t. 11, f. 91-02.
B. Espèces plus déprimées, comme ployées dans la longueur, de
manière à ce que, mises du côté de l’ouverture sur un plan, ce sont
les extrémités qui se relèvent en formant, une espace de canal.
(Les F. HH CHAPEAU.)
Êx. La F. rose. F.rosea. Martini, Conch,, 1, t. 12, f. io5,
C. Espèces coniques, à bords horizontaux.
Ex. La F. cancellée, if. grasca. Idenz, ibid., fig. 98-160 , et
pl. XLVIII, fig.,5.
Observ. M. de Lamarck ne caractérise que dïx-neuf espèces dans
ce genre, dont une seule fossile; mais il est certain qu’il en existe
beaucoup d’autres dans les collections. Le plus grand nombre
vient de l’Océan des Indes et de celui ’des Antilleâ ; deux sont do
la Méditerranée. M. Defrance annonce déjà six fissurelles fossiles,
dont une espèce analogue de Grignon et unè aptrè dû Plaisantin.
On pourra peut-être distribuer lés especes de ce genre d’après la
forme de la pièce operculaire soudée, dans laquelle le trou est
percé, et d’après la forme et là position de ce trou.
ÉmâRGINULE. Emarginula.
Corps ovale, gastéropode; le manteau garni de tentacules très-
fins dans la circonférence, et fendu plus ou moins profondément
en avant, pour la communication avec une cavité branchiale
fort grande, éf dont les branchies sont bien distinctes^1
Coquille coinîijue recouvrante | a sommet entier, surbaissé en
arrière, fendue, ou plus ou moins échancrée k son bord antérieur
ou mêime k son dos ; empreinte musculaire en fer a cheval,
ouverte en arrière, et plus épaisse k son origine.
A. Espèces dont l’entaille est au milieu du dos d e la coquille, et bien
loin d’atteindre le bord- (G- Rimuls où Rmui.AiRK. Befr.)
Ex. L’ÉmarginuIe de Blainville. E m a r g in u la B la i n v i l l i i . Defrance,
pl. XLVIII ôis, fig. i.
B. Espèces comprimées, dont le bord antérieur est profondéinent
fènidu et le sommet très-marqué. , (Les Entailles.' )
Ex. L’É. treillisée. E. Fissura. Mull., Zool.Dan., tab. à4 > L 7"9-
C. Espèces plus comprimées, dont le.bord aptérieurest seulement
plié en gouttière, et le sommet encore bien évident.
(Lès SubémarCikCuks.)
- Ex. L’É. échancrée. E. emarginala. Pl. LX\IIÏ b is , fig. 5.
D. Espèces très-déprimées ; le sommet peu mavqùé, prémédian, aVec
une petite échancrure.
Ex. L’É. déprimée. E. depressa. Pl. XLVIII bis, fig. 2.
Observ. Ce genre ne contient dans l’ouvrage de M. de La^p^rck
que deux espèces, une vivante dans nos mers, et l’autre fossile ;
mais il en existe davantage dans les cabinets, surtout en y faisant
entrer les espèces 'seulement éehancrées, ét les rimules dont il
existe une ou deux espèces vivantes sur les côtes d’Ângletefife.
L’une d’elles nous paroîtêtrë laPatella apertura deMontagu /dont
M-Gray fait son genre Diodora. M. Defrance distingue douze
espèces d’émarginules fossiles, dont une espèce analogue desenvi-
rons dè Paris.
PARMOPHORE. Parrnaphorus.
Corps épais, ovale ’alongé, peu bombé en dessus, et couvert
dans, une plus ou moins grande partie du dos, par une coquille a
bords cachés par un repli de la peau ; le manteau dépassant tout