sassiné (fans le cours de ses voyages en. Sicile ; iLfait partie de
son Manuel d’histôirc naturelle des animaux sans vertèbres ,
noflîàrticùlésiHiadopte exactement, comme il l’annonce lui-
même, la classification dé M. G* Cuvier, avec la seule diflfé:
réncequ’iBsuit Tordre de composition croissante de MM. de
Lamarck et Oken ,.et que les classes de M. Cuvier sont re-r
gardées comme des ordres d’une classe unique. Il propose,
aussi des noms latins nouveaux pour l’ordre des gastéropodes,
devenu ici une famille comme tous les autres; ainsi le.nom
scutibranches est traduit par aspidolramhiata, pectinibran-
ehes par ctenobranchiata, pulmobranches par coelobranchiata,
tectibranches par pomalobranchiata, inférobranches par hypo-
branchiata, et enfin nudibranches^par gymnobranchiata,
Du reste cet ouvrage ne contient absolument rien de,neuf;
les genres de M. de Lamarck, dont même il n’a pu #onnpître
qu’une partie, sont entassés dans les divisions génériques de
M. Guvier.
Le second traité allemand sér ies mollusques , publié en ji§^o,
fait partie d’un manuel de zoologie,par M- le D.r G,oldfuss,
qui lui-même est contenu dans un manuel d’bistoire naturelle
à l’usage «des cours, par le D.r Schubert : c’est encore
évidemment une compilation, mais dans laquelle cependant
il y a quelques innovations , il est vrai, plutôt de ptyce et de
dénomination que de principes.
Souslenomde mollusques qui forment sa 7.,* classe du règne
animal, le D.’ Goldfuss comprend tous les animaux ^ojüt: il
est question dans cet article , les place à la, tête des-animaux
invertébrés , mais les étudie dans l’ordre de rqrganisation
croissante.
Il n’admet pas de classes, et ses premier es, divisions; sont
des ordres dont le caractère principal et la dénomination sont
^irés très-rigoureusement de l’appareîl de la locomotion , suivant
le principe de Poli; ainsi il conserve celles de céphàlo-
jpodes, ptéropodes, bracbiopodes, gastéropodes et decirrhipodes
, a u x divisions qui portent ces n om s dans le système de
M. C u v i e r , et il substitue ceux depélécypodes, d’apodes, pour
désigner, le premier ; les acéphales eott'cnifèresj et le second ,
les acéphales nus ; i l imagine e n o u t r e là d é n om in a t io n de
crépidopodes, p r o b a b l em e n t parce que le p i e d de<ccs a n im a u x
est en forme de sëmelle , p o u r u n ordre n o u v e a u qu’il f o rm é
avec Ies o s c a b r ioD S .
Cette division , tirée rigoureusement d’un seul organe , se-
roit bonne en principe , si lecaraclère indiqué par la dénomination
se trouyoit dans tous leS’animaux de l’ordre auquel
elle ëst appliquée,' mais inalhcufeusemenbil ti’en est pas ainsi:?
lés huîtres , par exemple, n’ont aucune trace de l’organe appelé
pied dansïês acéphales.
M. Goldfuss a aussi introduit quelques changemens dans-
la succession des ordres; ainsi; après- les céphalopodes èb
les ptéropédès , il place les brachiopodesavant les gastéropodes
,' on ne voit pas trop pourquoi-. Son' nouvel ordre des-
crépidopodes est après les gastéropodes terminé par la famille
desanthobranches, qui correspondà l’ordre des cyelo-
branches de notre méthode ; enfin les cirrhipodes sont presque:
à la fin de la classe, mais cependant avant les apodes ou acéphales
nus', qui sont ainsi séparés des acéphales teslaeës. ,
On remarque enfin quelques différences dans le nombre, la
disposition elles genres (ies familles qui subdivisent ses ordres
des gastéropodes et des pélecypodes.
Dans le premier on trouve les familles suivantes dans cet-
ordre : i.° 1 es p e c tinibranc h es, très-naturelle et dont l’onchidie
a étéhetranehée; 2.0les tectibranches; 3v° les pectinibranches ,
y compris le cyclostome terreistre; 4.0 les siphonobranches,
ordre établi par nous, et qui comprend ici le sigaret, on ne
sait pou rqu o i5.^ les scùtibrauchesitcomme M. Cuvier; 6.0Jes
cyclobranches pour les patelles et les phyllidies, par conséquent
contre la manière de voir ;âctuëlle de MM. .Cuvier,.
de Lamarck et la nôtre; 7.0 enfin les antJiolranch.es,déiiomL.