tème, le s sections principales de 1^. Cuvier, les familles de
M. de Lamarck, et les genres et sous-genres de celui-ci, ainsi
que de Megerle et de M. Rafinesque.
Enfin sa classe des tuniciers est entiëiement imitée de
M. de Lamaïck, mais en admettant toutes les subdivisions de
M. Savigny.
En faisant cette histoire de la malacologie depuis son ori-
gine jusqu’aujourd’hui, nous avons passé sous silence les travaux
des naturalistes qui se sont bornés à l’établissement d’un
petit nombre de genres, quelquefois sans même en chercher
les rapports, et cela pour ne pas l’alonger presque inutilement.
Il n’en est pas moins vrai de dire que ces trayaux circonscrits
ont été d’une utilité rëelle àla science, comme an
pourra s’en convaincre en lisant les deuy Dissertations de,
M. Meckei, l’une sur les ptéropodes etf’autre sur le nouveau
genre- Doridium ; le Catalogue des animaux et des coquilles
de la mer Adriatique de M. Renieri § les. Mémoires de MM. Do-
novan, Leach, Sowerby et de quelques autres naturalistes an-
glois, sur les coquilles et les mollusques de ; leur pays^feu,»
de M. Say sur les coquilles et les.moUusques^es Elats:Unis,
insérés dans les Mémoires de l’Académie des,sciences naturelles
de Philadelphie, etc. 4g|
N o u s devons peut-être aussi faire mention, des naturalistes
qui ont envisagé les coquilles fossiles, -et qui, pour en faciliter
la connoissance , et surtout l’application de la conchy-
liologie à la géologie ,ont introduit un .plus. ou. moins grand
nombre de. genr.es » presque toujours, i l .fput l’aypuer
complètement caractérisés, comme MM. Spwerby, Defrance,
etmême-Drongniart, Brard, Deshayes, etc. ;mais çe genre de
travaux ne peut que difficilement être rangé dans la ma-
Jacologie proprement dite.
CHAPITRE VI.
DE LÀ FORME ET DE l/GRGAISJSATION DES M A LAC OZ O AI RES
. Art. l»e DE IA FORME.
La forme du corps des animaux mollusques est extrêmement
variable, quoiqu’il offre le caractère constant de n’être
jamais articulé 5 ainsi le plus ordinairement ovale» plus ou
moins alongé, convexe en dessus, plan en dessous, comme
dans les doris, les limaces, etc., il est aussi quelquefois ovale
■ et convexe également en dessus et en dessous, comme dans
les sèches, alongé et' subcylindrique , comme dans certains
calmars, globuleux comme dans les poulpes; souvent il est
comprimé plus ou moins fortement sur-les côtés, comme dan s
les sçyllées, et surtout dans presque tous les acéphales lamellibranches
» il peut être aussi fort alongé, clayiforme, comme
dans leslarets et genres voisins. Dans beaucoup de céphalés,
nue grande partie du corps s’enroule comme la coquille, en
spirale plus ou moins élevée çt de différente forme : enfin il
peut être assez bizarre pour que l’animal paroisse à peine* symétrique
à l’extérieur, comme oela- se voit dans les ascidies et
genres voisins, et même un peu dans les bipheres.
Un assfez grand nombre de ces animaux offre une séparation
bien nette entre la tête et le reste du corps-, comme
les poulpes; quelquefois elle est beaucoup*moins marquée,
comme dans les doris , etc. » et enfin dans toute une classe
gommée à. cause de cela acéphales, .cette séparation -n’a plus
lieu , et il n’existe plus de tête proprement dite.
La distinction de cou, de poitrine, d’abdomen et de
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