L ime. Lima.
-Corps médiocrement comprimé ; un appendice abdominal bys-
sifère; les bords du manteau garnis de cirrhes tentaculaires sur
plusieurs rangs ; bouche entourée d’une lèvre fort épaisse et
frangée. ,,
Coquille ovale, plus ou moins obliqué, presque équivalve, sub-
auriculée, régulièrement bâillante à la partie*antérieure du bord
inférieur; les sommets antérieurs et écartés ; charnière buccale
longitudinale, sans dents; ligament arrondi, ' prtesque extérieur,
inséré dans une excavation de chaque valve; ' impression musculaire
centrale partagée en trois parties bien distînctési.
Ex. La Lime commune. Lima squamosa. PI. LXII, f i g i 3§ et
Enc. m., pl. 206, fig. 3.
Observ. Des six espèces que M. de Lamarck caractérise dans ce
genre, il y en a au moins une de la Méditerranée; les autres
viennent de l’Inde, d’Amérique, et deTAustralasie^ on en çon-
noît déjà onze fossiles, suivant M. Defrance, dont deux espèces
analogues en Italie , d’après Brocchi ; et deux a Grignon ; le genre
des espèces des anciennes Couches étant douteux.
F am. III. — MARGAR1TACÉS. Margaritacea.
Le manteau ouvert dans toute sa circonférence, non adhérent,
mince Surs® bords, et se prolongeant en lobes assez* irréguliers,
surtout en arrière; le corps très-comprimé; un pied canaliculé et
souvent un byssus peu développé; un seul muscle adducteur subcentral,
outre les muscles rétracteurs du pied.
Coquille irrégulière, inéquivalve, inéquilatérale, noire ou cornée;
charnière orale, presque nulle ou sans dents ; le ligament
variable; une grande impression musculaire subcentrale.
VuLSEELE. Vulsella.
Corps alongé, comprimé ; le manteau très-prolongé-en arrière
et bordé de deux rangs de tubercules papillaires très-serrés ; un
pied abdominal médiocre, proboscidiforme, canalicplé, sans bys-
sttS ; bouche transversale très-grande, avec des appendices labiaux
triangulaires j très-développés; les branchies étroites, très-longues,
réitniès dans presque toute leur étendue.
Coquille subnacrée, irrégulière, aplatie, alongée, subéquivalve,
inéquilatéralë, à sommets antérieurs, distans, recourbés en en
bas; charnière orale, édentule; ligament indivis, épais, inséré
dans une excavation arrondie, creusée dans une apophyse assez
saillante de chaque valve ; impression musculaire subcentrale
assez grande, et deux très-petites tout-à-fait en avant.
Ex. La Vulsellelingulée. Vulsella lingulata. PI. LXII, fig. 5.
Observ. M. de Lamarck cite isix espèce^ vivantes de çe genre ,
toutes de l’Océan indien ou de 1’AuStralasie, et une fossile a
Grignon. Nous avons observé l’animal de l’espèce citée.
Marteau . Mail eus.
Animal a peu près inconnu, mais probablement fort voisin de
celui des vulselles, et certainement byssifère, avec «n seidmuscle
adducteur.
Coquille subnacrée, irrégulière, subéquivalve, inéquilatérale,
le plus souvent très-auriculée en avant, et prolongée en arrière
dans son corps; de manière a offrir un peu la forme d’un marteau
; sommets tout-à-fait antérieurs ou huecàUx assez * inférieurs;
entre eux*et l’auricule inférieure’, une échancrure oblique
pour le passage du byssus ; charnière linéaire, fort longue, buccale,
édentule; ligament simple,, triangulaire, inséré dans uné
fossette .conique, oblique, en partie extérieure ; une impression
musculaire subcentrale assez grande.
A. Espèces à peiné auriculéès.-
Ex. Le Marteau vulsellé. Mallcus vulsellatus. E. m., pl. 177,
f. x5 , et pl. LXY bis, fig, 4.
B . E s p è c e s u n ia u r ic u lé e s .
Ex. Le M. normal. M. normalis. E. m., pl. 177, f. 16, a b?
C. Espèces biauriculéeSi
Ex. Le M. vulgaire. M. vulgaris. Pl.LXIII, fig, 4-