et moins foncés que les autres Arabes,
dont le nez est plus arrondi, et qui
remplissent encore les Alpuxaras d’Espagne,
représentent les débris de la
race Atlantique, maintenant comme
fondue par le mélange des Phéniciens,
des Grecs, des Romains, des Vandales,
des Goths, des Normands, des Arabes
de la race suivante, et des Turcs même
dont le gouvernement les domine. Ce
qui reste des Maures, Atlantes dégénérés,
est pirate et trafiquant, quand
la vie nomade de pasteur n’en confine
pas les familles dans quelque solitude.
Quoique le désert et la Méditerranée
en tiennent le plus grand nombre
comme emprisonné au pays des Dattes,
où ce fruit et le laitage forment le
fond de la nourriture des Maures, on
en retrouve d égarés par le commerce
jusque dans les îles de l’Inde, où probablement
leurs ancêtres répandirent
le palmier précieux qui, des revers
méridionaux de l’Atlas, se trouve maintenant
transporté dans toutes les parties
chaudes des deux continens. (4)
2° Race Adamique (Orientale).
Notre opinion sur l’origine de cette race,
et le nom sous lequel nous proposons
de la désigner, paraîtront au premier
coup-d’oeil en contradiction avec toutes
les idées admises, ce qui n’est pas une
raison pour qu’on rejette l’un et l’au *
tre sans examen. L’évidencê est là; et
comme le respect que réclament les
religions qui, par mal entendu, semblent
nous enseigner autre chose que
ce qui fut réellement, n’en saurait être
ébranlé; quand il sera prouvé qu’au
fond, nos idées confirment les témoi'