soient guère sanguins, ils ont souvent
le teint animé, et le tond de ce teint
est d une blancheur éblouissante quand
il il est pas blafard. Leur face est arrondie,
leurs yeux sont communément
bleus, leurs dents très souvent mauvaises,
leurs cheveux très fins, presque
plats et par grosses mèches de
longueur moyenne, blonds-dorés, ou
jaunes, et blanchissant fort taid ; bien
proportionnés ; brutalement braves ,
forts , taciturnes , supportant patiemment
les plus grandes fatigues, la douleur
même de mauvais irai terne us ;
passionnés pour les liqueurs fermentées
on en fait d’assez bons soldats-
machines avec un bâton et du rhum
ou de l’eau-de-vie^-11). Les femmes dont
la taille est la plus élevée entre toutes
les autres, y sont principalement
remarquables par l’éclat de leur carnation,
et l’ampleur des formes qui sem-
blentêtrele modèle que s’était proposé
uniquement le peintre Rubens, quand
il représentait des Juives et des Romaines
avec des traits flamands; la plupart
répandent une odeur qu’il est difficile
de qualifier, mais qui rappelle celle delà
chair des animaux fraîchement dépecés
; elles sont rarement nubiles avant
seize à dix-sept ans, passent pour avoir
certaines voies fort larges , accouchent
conséquemment avec plus de facilité
que les femmes de la race Celtique, et
n’ont en général que peu de ce qui,
chez ces dernières, garnit en abondance
certaines parties du corps que doivent
cacher les ajustemens.
Deux variétés principales se reconnaissent
dans la race Germanique.