des Pélages et des Germains, s’étendit
en descendant par la Garonne, la Loire
et la Seine, le long des rives occidentales
de l’Europe; elle y devint probablement
navigatrice, puisqu’elle pénétra
dans les Iles Britanniques, vers le
Nord; dans l ’Espagne, qui probablement
alors faisait partie de la terre
Africaine, vers le Sud ; et peut-être
même jusqu’en Amérique, où elle aurait
apporté à 1 espèce Golombique
l’usap:e des sacrifices <3 humains et 1 anthropophagie;
car les Celtes furent anthropophages,
et lorsqu’ils cessèrent
de l’être, leurs Druides, perpétuant
la mémoire de leurs primitifs et horribles
festins, immolèrent des Hommes
sur les autels d’impitoyables dieux
dont la soif de sang dura plus longtemps
que chez leurs brutaux adorateurs.
Nôk; pères ont vu dans les
bûchers de l’inquisition renaître cet
atroce penchant.
Toutes les peuplades de la rive gauche
du Rhin furent originairement
Celtiques, et loin qu’elles y soient venues
par l’Otient, on vit au contraire
des peuplades Gauloises déborder à
diverses reprises vers l’Orient même.
Les Péiages apprirent à les redouter, et
Rome se souvint long-temps de Bren-
i h i s , l’Attila de l’Occident* L’épée fut
de tout temps leur arme accoutumée.
Elles poussèrent jusque dans FAsie-
Mineure, où le nom de Galatie, imposé
à l’une des provinces les plus reculées
de cette région , perpétua longtemps
le souvenir de leurs migrations ;
mais, comme par un reflux que nous
avons vu se reproduire de nos jours,