vint tirer la race Caucasique de l’état
sauvage. C’est probablement à elle que
le reste des Hommes doit l’art de euh
tiver la vigne; ce que semble indiquer
l’histoire de l’agriculteur Noé, qui aurait
répandu cet art dans les plaines de
la Mésopotamie. (2)
20 Race Pelage [Méridionale ). Non
moins que la précédente, remarquable
par la beauté des individus dont elle
se composait originairement : elle tire
son nom de celui d’un fils d’Inachus,
que des historiens de l’antiquité disent
avoir été le père des Pélages(3).Latête
du Jupiter-Olympien, l’Apollon du Bel-
véder, et la Vénus de Médicis, donnent
une idée exacte des traits qui la devaient
caractériser. Le teint cependant,
quoique toujours blanc, y brille de
moins d’incarnat que dans la race Caucasique,
et des nuances légères le rembrunissent
par fois : la taille moyenne
y étant de cinq pieds trois pouces environ,
la tête y paraît être encore plus
petite par rapport au corps ; elle est
garnie de cheveux fins, bruns, châtains,
rarement blonds, plus remarquables
encore parleur extrême longueur, qui
va quelquefois jusqu’aux talons, que
par leur excessive quantité; le pied
est encore un peu plus grand , et la
jambe un peu moins fine du bas, que
ne le comportent les proportions qui
font la beauté des Européens modernes.
L ovale de la figure est un peu plus
allongé et aminci vers le bas, que dans
les Caucasiques ; le nez est parfaitement
droit, et dérivant du front, sans qu’on
y remarque la moindre dépression à la
hauteur des yeux; ceux-ci se trouvent