elles, que Peloutier le Celtomane , pour honorer
son pays, veut être pères des Scythes et de tous
les Européens , comme premiers-nés du patriarche
Japhet, fils de Noé.
2° Les Ibériens, originaires d’Afrique , ce qui
rentre dans ce que nous avons établi au sujet des
Aborigènes de la péninsule ibérique ( Résumé
géographique , sec. n , chap. I , p* 129 ) » Iïia*s
nous ne croyons pas avec Pinkerton, que les
Basques et les Gascons soient plus des enfanssans
mélange de ces Ibériens, que les Celtibères ; ces
derniers , selon nous, sont des métis de races
Celtiques et Adamiques , tandis que les Basques
sont un rameau pur de la première de ces races.
3° Les Sclavons , qui sont notre variété (3 de
la race Germanique.
4° Les Scythes, qui seraient la souche de toutes
les nations Germaines et Pélages , ce qui nous
paraît être une des plus grandes erreurs historiques
et géographiques qu’on ait jamais tente d introduire
dans la science , à l’aide d’un fatras
d’érudition auquel se laissent prendre les personnes
pour qui les citatious accumulées sont
une autorité qui dispense d’examiner le fond
des choses.
5° Les Fins ou Finlandais , qui ayant, dit
l ’auteur anglais, un langage particulier, sont
aussi un peuple particulier, indigène. Un peuple,
nous y consentons, mais une race , c’est ce que
nous n’admettons point , par les raisons qui
seront exposées au $ V dupiésent ouvrage.
6° Les Lapons> qui sont voisins des Samoïè-
des d’Asie, et d’une race partout riveraine des
mers à glaces.
D ’après ce qui précède , on trouverait encore,
selon Pinkerton ( Origine des Scythes, part, n f
chap. iy , p. 228), le langage celtique en usage
dans certains pays du Nord-Ouest; le finlandais
dans la patrie primitive et constante des Fins ,
Libérien en Biscaye , le sclavon dans l’antique
Sarmatie , et le scythe diversement modifié dans
le reste de l’Europe.
(9) Ce que nous avions prévu l’année dernière
vient de se réaliser par l’apparition du premier
cahier de la relation du voyage fait par MM. Dur-
ville etLesson. L’ouvrage s’annonce de la manière
la plus brillante. Le libraire Arthus Bertrand ,
éditeur, semble vouloir surpasser dans son exécution
, les publications du même genre qui furent
faites jusqu’ici. Il se tient, pour ce qui le concer