les Egyptiens et les Pelages, à qui
les usages des premiers se communiquaient
, attelaient des chevaux,
les Scythes en façonnaient à l’éperon.
Quelques hordes égarées de cette espèce
Scythique, pénétrèrent plus tard ,
montées sur des chevaux, dans le nord
de la Grèce, vers les temps héroïques ,
c’est-à-dire lorsque les plaines qui s é-
tendent entre l’Euxin et les mers du
Nord, commençant à paraître, permirent
que les hommes d Asie se vinssent
mettre en rapport avec ceux de
l’Europe, soit pour les combattre, soit
pour se confondre avec eux. De tels
cavaliers produisirent d’abord sur les
Pélages l’effroi que causèrent aux
Mexicains les cavaliers Espagnols,
quand ceux-ci les vinrent asservir; et delà
ces traditions où il est fait mention
de Centaures attaquant les Lapithes,
épouvantés par la brusque apparition
d’une nouvelle espèce de guerriers.
La race Adamique a poussé des colonies
dans l’est du continent Africain,
jusqu’au-delà de l’équateur : on la retrouve
sur la côte de Zanguebar, mélangée
de Maures, et dans le nord de
Madagascar. Les îles Comores, dans
le détroit deMosambique et Socotora,
ont été peuplées par elle ; vers l’Orient,
elle s’est d’abord arrêtée au Golfe Per-
sique; mais plus tard, la dispersion
des tribus d’Israël en a rempli la Perse
au point d’altérer la physionomie des
premiers habitans de cette contrée ; et
des traces de familles Adamiques se
retrouvent jusqu’aux lieux les plus reculés
de l’Inde, et même de la Polynésie.
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