dans îa valeur réelle des différences, les
bases de notre travail. Mais une conviction
instinctive nous dit que de futures
observations en confirmeront
néanmoins l’ordonnance. MM.Durville
et Lesson viennent déjà , par leur témoignage
précieux , confirmer ce que
nous avions dit presque conjectura-
lement de la seconde race de notre
espèce Neptunienne. Ces zélés voya
geurs ont l’un et l’autre, à l’exemple de
MM. Quoy et Gaimard, observé avec la
plus scrupuleuse attention les Hommes
des lies nombreuses où les conduisit
récemment dans 1 Océanique la
corvette la Coquille. L’expédition du
tour du monde qui a signalé l’apparition
de M. de Clermont-Tonnerre au
ministère de la marine, devra sa véritable
importance à ces deux savans que
l’opinion publique et les louanges de
la postérité récompenseront et dédom*
mageront immanquablement de tant
de fatigues et de dégoûts supportés
dans le seul intérêt des sciences, (ûj)
Nous avons cm devoir dédaigo ner,/
dans l’histoire esquissée de nos espèces
d’Homme, ces rapports étrangers
à l’Homme même et dont ceux
qui en écrivirent nous paraissent s’être
trop occupés. Les costumes, le tatouage,
l’usage de se barioler de couleurs
et de s’oindre le corps, de se
remplir les cheveux d’ocre et de suif,
de se taillader la peau, même à la figure,
de se passer des morceaux de
métal ou d’os à travers le nez , les lèvres
, les oreilles , ou de s’allongOer
celles-ci afin d’y porter un couteau, ne
sauraient fournir de caractères au na