y ajouter la peine de nous lire , reconnaîtront
que ce n’est pas six mois après M. D... que nous
avons pu faire notre Monographie ; elle commence
vers la dix-septième feuille d’un gros volume
qui en contient près de 4o , et qui parut en
septembre 1826. Et comme l’impression delà fin
de ce volume fut très retardée, il est manifeste que
l’article Homme, ouvrage trop étendu pour avoir
pu être écrit en quelques jours , était en grande
partie livré à l ’impression lorsque le journal parut.
Il était encore temps de l ’annoncer dans notre
Monographie, et nous l’avons fait avec autant
d’empressement que d’obligeance , par un alinéa
de 2Ô lignes, qu’il nous restait tout juste le temps
d’intercaler. Nous ne l’eussions certainement pas
fait i 5 jours plus tard.... Quoi qu’il en soit, le
rédacteur anonyme de l’analyse insérée au bulletin
, rappelle certaines opinions émises dans nos
Essais sur les îles fortunées , comme pour insinuer
que c’est une simple esquisse de M. D^.^qui
a donné l’idée du présent ouvrage. On voit pourtant
dans celui-ci combien nos vues sont changées
depuis la publication de notre premier essai.
Nous avons nous-même fait de bonne foi justice
de nos erreurs. Ce que nous disions il y a vingtcinq
ans sur l’identité des Atlantes et des Tarta-
res, nous paraît aujourd’hui complètement faux.
Nous prions le rédacteur anonyme, non de l 'observer,
comme il d i t , mais de le faire observer,
comme on doit dire, à son modeste ami. Ce n’est
ni lui ni moi qui les premiers avons songé à établir
plus d’une espèce dans le genre Homme.
Nous ne tenons au reste pas davantage à l’antériorité
de nos idées sur le nombre de ces espèces,
que l’auteur du tableau ne paraît lui—même avoir
tenu à ce qu’il établissait dans cette jvartie absolument
neuve de son travail, puisqu’on l’a vu à
son tour publier, quelques mois après l’apparition
du. volume de notre Dictionnaire où se trouve
1 article H omme , ici reproduit, de nouveaux tableaux
ou le nombre des espèces humaines, celles
du Nouveau-Monde étant éliminées, se trouvent
augmentées pour l’ancien continent, avec
de grands changemens dans la nomenclature.
Nous croyons pouvoir nous dispenser de citer ici
les changemens introduits dans un livre où la
mobilité des vues de l’auteur fait supposer qu’il
pourra advenir encore des changemens, dont le
plus important devrait porter sur la Préface.
(8) Outre les ouvrages des naturalistes qui se