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dernes fournissent des données plus
exactes et propres à perfectionner l’immortel
essai de Buffon. Déjà notre
grand écrivain avait indiqué, mais
simplement comme rare, l’espèce Hy-
perboréenne ou Laponne, distingué les
Tartares des Chinois , signalé la séparation
des Malais , l’unité des Ethiopiens,
la différence de ceux-ci avec les
Hottentots; mais il confondait tous les
peuples occidentaux de l’ancien continent
, et ne réunissait que trop peu de
lumières sur ceux du nouveau.
M. Duméril, dans sa Zoologie analytique,
n’admettant que le genre Homme
dans sa famille des Bimanes, n’y
reconnaît pas plus d’espèces que ne l’a •
vaient fait ses devanciers, mais il y
voit six races ou variétés principales :
i° la Ca ü c a s iq u e , ou A r a b e - e u r o -
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p é e n n e ; 2° I’H y p e r b o r é e n n e ; 3° la
M o n g o l e ; 4 ° b A m é r ic a in e ; 5° la Ma-
l a ie ; 6° I’É t h io p ie n n e . Il indique cependant
cette dernière comme formant
presqu’une espèce dans le genre.
M. Cuvier n’admet que des variétés ,
et il en distingue trois, i°la C a u c a s i-
q u e ou blanche ; 2° la M o n g o l iq u e
ou jaune ; 3° I’É t h io p iq u e o u nègre ,
en avouant qu’il ne sait à laquelle des
trois rapporter les Malais , les Papous
et les Américains.
M. Virey, à son tour, s’est occupé de
l’histoire de l’Homme dans le Dictionnaire
de Déterville, où l’ordre alphabé-
tique ne lui permettait pas de l’isoler en
dominateur, et de le placer en tête des
cohortes de la création. Se rapprochant
conséquemment plus de la nature que
ses prédécesseurs, cet auteur semble