terie, dans une note, trouve qu’un peuple cc ne
pouvait être assez stupide pour faire sortir son
dieu de la terre comme un champignon ». Mais
les Grecs, qu’on n’a jamais traités de stupides ,
ne faisaient-ils pas sortir la plus belle de leurs
divinités de l’écume de la mer ; et n’est-il pas
incontestable que le vrai Dieu a daigne sortir,
comme un enfant ordinaire , de l’utérus d une
fille qui n’en est pas moins demeurée vierge?
La Bleterie a donc grand tort de plaisanter sur
des choses d’autant plus délicates, qu’il n’est
guère de points dans les fausses religions, ou
les incrédules ne puissent trouver des traits
frappans de ressemblance avec la seule qui soit
réelle aujourd’hui.
IL E s p è c e A r a b iq u e . Homo Arci~
bicus. Le tempérament bilieux et sanguin
domine dans cette espèce, où les.
Hommes sont communément de la
plus haute taille, tandis que les Femmes
y sont, au contraire, les plus petites
de toutes. Cette disproportion est
un caractère aussi singulier que constant.
Les traits primitifs qu’on retrouve
encore chez la plupart des Arabes actuels,
consistent dans un visage ovale,
mais fort allongé aux deux extrémités,
de sorte que le menton y est assez
pointu par en-bas, tandis que le front,
très vaste, se prolonge vers un sommet
considérablement élevé. Cette conformation
particulière du haut de la tête
rendrait raison, si l’on adoptait certaines
idées du docteur Gall, de cette
exaltation religieuse, de ce penchant
au fanatisme qui semblent faire la base
du caractère moral de l’espèce qui
nous occupe. Ce front paraît d’autant
plus grand chez les Arabes d’un âge
mur, que c’est par-là qu’ils deviennent