revînt-il snr terre tout, exprès pour l’essayer ?
Les Sclavons furent les premiers Européens
avec lesquels les Scythes se trouvèrent en contact,
c’est-à-dire avec lesquels ils en vinrent
d’abord aux mains, et. avec lesquels on les vit
eijsuite se mêler. Ces Sclavons orientaux n’étaient
alors guère mieux connus des Grecs que
les Kirguises dont les hordes furent sans
doute les premiers Asiatiques écoulés vers l’Europe.
Le résultat du mélange fut probablement
cette nation Sarmate qu’Hérodote ( lia. iv
cap. l v i i) place au nord du Tanaïs, que Stra-
bon n’hésite pas à regarder comme Scythique,
et dont Tacite nous dit que le costume large
dénotait une origine Asiatique; poussées les unes
par les autres, de nouvelles peuplades de même
origine entraînèrent les Sarmates ; l’Orient pesa
de toute sa masse sur la patrie de l’espèce Japé-
tique ; mais les guerriers de cette région durent,
avant d’attaquer les Hommes de race Pélage, se
mesurer avec les Hommes de race Germanique ;
ils les vainquirent ou en furent vaincus, et des
luttes qui eurent lieu entre eux durant vin et
siècles , sortirent d’innombrables Métis dont il
n’est guère plus important d’éclaircir l’histoire
que celle des Loups qui s’accouplaient ou s’entre
déchiraient sous les memes climats.
Pinkerton , qui ne tient pas, plus qu’un autre ,
compte de l’état aquatique où se trouvait l’E u rope
orientale avant l’époque où les Asiatiques y
purent pénétrer , veut également que les Scythes
soient les pères des Germains; il en fait sortir les
Goths et se montre aussi enthousiaste de tels
sauvages que le président de Montesquieu le fut
des Tartares. Mais M. Malte-Brun a prouvé
quePinkerton se trompait si souvent, qu’on nous
passera l’idée où nous sommes qu’il s’est trompé,
dans ses assertions touchant les Scythes, comme
l’ont fait en mille endroits de leurs compilations.,
tous les auteurs qui ont pris pour base
de leurs romans historiques , les écrivains des
siècles "d’ignorance.
V. E spece Sinique. Homo Sltiicus.
Presque toujours , mais improprement
confondue avec la précédente,
sous le nom de Mongole, qui, réelle