philosophiquement des sciences ou vous
tenez le premier rang.
Je demande a tous des conseils, d’après
lesquels je compte perfectionner
mon grand travail, car je n ai pas la
prétention de ne mêtre trompé en rien.
J’ose répondre que la soumission avec
laquelle je profiterai des critiques judi
cieuses qui me pourraient être adressées
me mettra en état de rendre digne de
paraître sous vos auspices mon E ssai
sur l e G e n r e h u m a in .
En vous le dédiant, Monsieur, je
m acquitterai du tribut de la reconnaissance
, car je dois ci la lecture de vos
excellens écrits le goût des études consolatrices
oit je me livre chaque jour
avec une nouvelle ardeur, et l’hommage
que je vous rends en cette circonstance
sera d’autant plus digne de vous, que
jen y suis poussé par aucun autre motif
H vient d’un homme énergiquement
indépendant, et dans un siècle ou les
dédicaces ne sont ordinairement qu’un
moyen de solliciter quelque faveur des
puissans du jour dont je n’ambitionne
rien.
Veuillez agréer, Monsieur, l ’assurance
des sentimens de respect avec lesquels
j ’ai l’honneur d’être votre très
sincère admirateur et humble disciple,
Bo ry d e S a in t -V in c e n t ,
Correspondant de l’Institut, Académie
des Sciences, etc., etc.
Paris , 3o juin i8sS , et ce 3 mars 1837.