recherche qu’ignoraient nos aïeux.
Avant cette époque , et Ion g-temps
après même, tant les vieilles habitudes
s’effacent difficilement, nos mères
étaient à certains égards ce que la
plupart de nos paysannes sont encore
aujourd’hui; elles ne supposaient pas
qu’on pût se servir d’éponges autrement
que pour laver les pieds des chevaux
; et des meubles, maintenant
indispensables chez les personnes bien
élevées, comble chez la plus vulgaire
des Asiatiques, leur étaient entièrement
inconnus. C’était le temps où Henri IV,
modèle de galanterie, voulait que chaque
chose eût son fumet particulier,
et se plaignait, dans l intimité, de ce
que la reine employât des onguens
balsamiques pour déguiser l’odeur qui
lui plaisait le plus.
l ’h om m e . 2 g i
Les femmes Malaises, après s etre
baignées, oignent leur corps#et leurs
cheveux de quelque huile parfumée,
quifeeffentretient la douceur. Excessivement
souples, lascives, et préférant
les Européens aux Hommes de leur
espèce, elles s’appliquent à prouver
cette préférence par mille raffine-
mens lubriques qui ne sont guère
connus que des Chinoises. La multiplicité
, la rapidité de leurs mouvemens
dans diverses circonstances s’allient
fort bien avec la mollesse de leurs
allures nonchalantes. Nubiles de très
bonne heure, dès neuf à dix ans, on
les dit moins fécondes que les autres
Femmes. Leurs fnaris, indifféremment
monogames et polygames, ne
sont pas, à beaucoup près, aussi voluptueux
quelles. Ils sont générale-
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