i® Race Caucasique (O r jt .j s t j l i i ).
I.es Femmes y sont remarquables par
îa fraîcheur et l’éclatante blancheur de
leur teint ; leur peau est merveilleusement
unie; leur bouche très petite;
leurs sourcils sont si minces, qu on
dirait, au rapport de Struys-, un filet
de soie recourbé; elles ont les cheveux
ordinairement du plus beau noir, fins,
luisans, et merveilleusement bouclés ;
le nez presque droit; la figure paifai-
tement ovale ; la gorge surtout admirable;
et le port majestueux, mais bientôt
altéré par l’excessif embonpoint
auquel elles sont sujettes. Ce sont
ces Mingreliennes, ces Circassien-
nes, ces Géorgiennes, dont la beauté
est si célèbre dans tout 1 Orient, et
qui ornent les harems des Mahomé-
tans, depuis le centre de l’Asie, jusque
dans le royaume de Maroc. Les Ho#in-
mes n’y sont pas moins beaux : leur
taille moyenne est de cinq pieds quatre
pouces , leur tempérament sanguin
et flegmatique. Peuplant de toute antiquité
les chaînes du Caucase, entre
l’Euxin et la Caspienne, cette race se
propagea le long des côtes en demi-
arc, que borde cette dernière mer vers
le sud-ouest, et se retrouve encore
dans quelques vallées des sources de
l’Euphrate. C’est en s’alliant perpétuellement
à son sang que les Turcs ,*les
Persans et les Hindoux du Cachemire
sont devenus des races magnifiques
d’espèces moins belles ; car l’usage d’acheter
un grand nombre d’esclaves attrayantes,
pour en faire des femmes légitimes
ou des concubines, existant de
tout temps chez les peuples qui ont de