ressemblaient aux Ethiopiens par leur couleur»
(Géogr. , p. 690 , édit, de 1620 et tom. v, jt?. 16,
édit, de Paris, 181g). Ce savant géographe, qui ne
se doutait pas que la nature des cheveux fût un
caractère spécifique, attribuait leur rectitude à
l’humidité de l’air.
(2) Le Buffle, qui est l’espèce du genre Boept
propre aux memes climats, fut aussi réduit en
domesticité par les Hindous; ce n’est que fort
tard qu’il fut introduit chez les Pélages d’espèce
Japétique.
(3) La circoncision ne fut jamais pratiquée
chez les Hindous , mais leur religion ordonna
de tout temps la purification par l’eau du
Gange, d’où probablement vint l’usage de ce
baptême mis en réputation vers l’Occident par
Jean-Baptiste quand il ondoyait dans le Jourdain,
et que , pour caractériser sa mission^ toute de
douceur, Jésus devait préférer à une opération
sanglante et douloureuse.
IV. Espèce ScYTiiiQUE. Homo Scjthi-
eus. Connue, et confusément désignée
sous le nom de Turcomans, de Kir-
guises, d’Eleuths , de Tartares-Kal-
mouks, Mongols et Mantchoux, l’espèce
Scythique habite les Bucharies,
la Songarie et la Daourie, sur toute la
surface de cette vaste région Asiatique,
qui s’étend en longitude des rives
orientales de la Caspienne, jusqu’aux
mers du Japon et d’Okhotsk, et en latitude
du quarantième au soixantième
degré Nord; espace immense, fort élevé
au-dessus du niveau de l’Océan, où
se ramifie l’énorme chaîne de l’Altaï,
dont les parties méridionales sont des
déserts salés, non moins arides que
ceux de l’Afrique centrale, et duquel
les eaux fluviales s’écoulent vers des
mers glacées à travers la Sibérie.
Les Scythes, moins petits que les
Hyperhoréens, ont aussi la couleur