liant probablement à la raee Océanique.
Par une fatalité particulière au sort de
cette espèce, son histoire sociale demeure
obscure partout où elle s’établit.
Répartie de temps immémorial dans des
archipels éloignés les uns des autres ,
on ne peut jamais fixer l’époque où
elle s’y put introduire. Nulle de ses
races ne tint compte des évènemens
passés, pour en composer des fastes :
les traces de chaque migration se sont
effacées. Ni mythologie, ni souvenirs
de temps héroïques, ni système commun
de superstitions religieuses, ni
autres préjugés généraux, ne peuvent
servir à la recherche de son origine. O
Isolée sur une multitude de points du
globe , qui n ont que très rarement des
rapports entre eux, il s’est formé dans
l’espèce Neptunienne des races ou
des variétés fort tranchées, entre lesquelles
existent à peine aujourd’hui
des traits communs, et qui, jusqu’ici
imparfaitement décrites ou simple*
ment indiquées, doivent, avant qu’on
se hasarde à les caractériser méthodiquement
, être examinées soigneusement
par quelques voyageurs comme
MM. Gaimard, Quoy, Durville et Les-
son, en état de comprendre que la connaissance
d’une espèce ou d’une race
d’Hommes vaut bien celle d’une Méduse,
d’un Kanguroo ,*d’un Métrosi-
déros, ou de quelque promontoire
désert.
Nous bornant donc à traiter des
généralités qui concernent l’espèce
dont il est question, nous rappellerons
d’abord quelle est essentiellement
aventurière; que, de tout temps, s’é