assez promptement chauves, et jamais,
ou très rarement, par l’endroit qu’en
Europe on nomme vulgairement la
tonsure. Le nez est prononcé, un peu
mince, généralement pointu et aqui-
lin ; les os qui le soutiennent, y causant
toujours, par le milieu de la longueur,
une bosse qui n’est pas sans
agrément, et surtout sans noblesse. 0 *
Les yeux presque toujours noirs, ou
d’un brun-foncé, sont grands, mais
non pas gros, comme dans la race Pé-
la ge de l’espèce Japétique. Par leurs
dimensions, et à cause de leur expression
de douceur, on les compare quelquefois
poétiquement, chez les dames,
à ceux des Gazelles. Les sourcils arqués
sont assez épais; les lèvres sont minces,
et la bouche est agréable. La tête
paraît sensiblement plus forte qu elle
ne l'est chez l’espèce précédente. Le
corps et les membres sont bien proportionnés,
généralement peu chargés
d’embonpoint ; et néanmoins, dans les
Femmes qui sont naturellement délicates
et sveltes, quand, de race pure,
le sang Gircassien ne s’est point mêlé
au leur, les fesses, et surtout la gorge
ont une certaine tendance à devenir
aussi considérables que chez les Germaines
de la variété Teutonique; le
contraste du volume de ces parties,
avec la finesse des autres, se remarque
encore fréquemment chez les Espagnoles,
particulièrement dans les royaumes
d’Andalousie et de Valence, où
les Arabes ont laissé tant de traces
de leur séjour. Leurs cheveux noirs
unis, ne bouclant que rarement, et
un peu gros, deviennent excessive