sent aussi au noir, mais jamais au
bleu, sont petits, ouverts en amande
, avec le coin incliné en bas, tandis
que l’autre extrémité, très relevée vers
le haut des tempes, y est fortement
empreinte de ces rides qu’on y appelle
vulgairement patte d’oie; ils sont très
peu fendus, et semblent ne faire que
deux* lignes obliques dans la figure ; les
paupières en sont généralement grosses
et boursoufflées, presque dégarnies
de cils; les sourcils très minces et fort
noirs, sont aussi fort arqués; le nez,
bien séparé du front par une dépression
profonde, est rond, légèrement
aplati, avec les ailes un peu ouvertes,
et sans être trop gros, quoique des
voyageurs l’aient comparé pour la
forme à une Nèfle; la bouche est grande,
avec les dents verticales, et les lèvres
un peu grosses, généralement d’un
rouge livide. Le menton, qui est petit,
est en général dégarni de barbe;les
Thibétains n’en ont guère qu’à la
moustache, qui, naturellement soyeuse,
peut devenir excessivement longue;
rarement leurs femmes en présentent
elles l’analogue ailleurs. Celles-
ci, qui cependant sont vieilles d’assez
bonne heure, et dont la taille est plus
dégagée que celle de leurs maris, sont
prodigieusement fécondes, réglées à-
peu-près comme dans la race Caucasi-
que. La fécondité suit la même marche
pour les hommes, aux exceptions
près de précocité qu’y porte l’influence
méridionale, laquelle paraît déterminer
chez toutes les espèces de l’hé *
misphère boréal l’avancement de la
puberté. L’oreille est grande et très