sition de comparer sur les lieux des
Hommes d’espèces diverses. L’auteur
s’affranchissant de tous les préjugés
qui avaient enchaîné les écrivains qui
le devancèrent, reconnaît sans difficulté
jusqu’à onze espèces dans le
genre humain; et les nomme : i° C e l -
to - S c h y t h -A ra b es ; 2 0 M ongols ;
3 ° E t h io p ie n s ; 4 ° E u r o -A f r ic a in s ;
5 ° A u s t r o -A f r ic a in s ; 6° M a la is ou
O c éa n iq u e s ; 7 0 P a p o u s ; 8° N è g r e s -
O c é a n ie n s ; 9 0 A u s t r a l a s ie n s ; i o ° C olom
b ie n s ; 1 1° A m é r ic a in s .
Dès long-temps nous avions pressenti
un plus grand nombre d’espèces
dans le genre humain, et avec une
nomenclature différente, nous les portions
à quinze qui sont : i° la J a p é t i -
q u e ; 2° I’A r a b iq u e ; 3° I’H in d o u e ;
4° la S c y t h iq u e ; 5° la S in iq ü e ;
6° I’H y p e r b o r é e n n e ; 70 la N e p t u -
n ie n n e ; 8° I’A u s t r a l a s ie n n e ; q° la
C o l o m b ie n n e ; i o ° 1’A m é r ic a in e ; i i°la
F a t a g o n e ; i2° I’É t h io p ie n n e ; i3° la
C a f r e ; i4° la M é l a n ie n n e ; i 5° la
H o t t e n to t e (8 ). Avant d’entrer dans
l’examen de chacune de ces espèces ,
nous devons avouer, que pour les caractériser
d’une manière irrévocable,
beaucoup de documens anatomiques
nous ont manqué. Nous avons dû
nous arrêter trop souvent à de simples
différences extérieures , lorsque nous
sommes cependant convaincus qu’il
est indispensable de descendre profondément
dans l’organisation des êtres
pour les distinguer invariablement les
uns des autres. En certains cas, nous
nous somntes trouvés réduits à chercher
dans l’accumulation, plus que