tes, tandis que les Malais ont, comme
nous l’avons vu, ces parties élégamment
proportionnées, et que les Mé-
laniens et Australasiens les ont au
contraire trop grêles. Dans cette race,
les Hommes sont mieux «que les Femmes
; les charmes de ces dernières furent
néanmoins très célébrés par les
premiers marins qui, après des privations
inséparables des longues navigations
, abordèrent sur leurs îles, disposés
à trouver tout beau : elles sont,
au rapport de MM. Durville et Les-
son, observateurs exacts, plutôt laides
que jolies, avec quelque chose de
grossier dansdes traits, et de ce qu’on
désigne vulgairement par le mot hom-
masse; mais à l’exception de leurs
pieds plats et communs, les formes du
reste de leur corps, des hanches et
des épaules sont parfaites; la gorge
surtout est exactement hémisphérique
, bien placée et des plus fermes,
ce qui établit un caractère qu’on retrouve
rarement hors des races Pé-
lage, Adamique, et de l’espèce Hindoue
(6). Leur extrême propreté
étonna Labillardiere, chez les demi-
sauvages de 1 une des liés des Amis, ce
savant voyageur fait un grand éloge
des Femmes de Tongatabou.
A la Nouvelle-Zélande, les Hommes
et les Femmes l’emportent encore sous
le rapport des avantages physiques :
mais tous sont demeurés anthropophages
, et l’anthropophagie semble se
confondre chez eux avec quelque aberration
de culte, puisque des sacrifices
humains y sont pratiques par des espèces
de prêtres qui se réservent la