sur les révolutions de ce globe qu’il
habite; il ne peut rien sur les Animaux,
sur les Yégétaux, les Minéraux en général;
il ne peut rien sur les espèces;
il ne peut que sur les individus, car
les espèces et la matière en bloc appartiennent
à la Nature, ou plutôt la constituent
: tout se passe, se suit, se succède,
se renouvelle et se meut par
une puissance irrésistible. L’Homme,
entraîné lui-même par le torrent des
temps, ne peut rien pour sa propre
durée : lié par son corps à la Matière,
enveloppé par le tourbillon des êtres,
il est forcé de subir la loi commune, il
obéit à la même puissance; et, comme
tout le reste, il naît, croît et périt. »
(1 ) C’est-à-dire semblables à l’Homme , ou de
forme d’Homme. C’est dans la x' édition de son
Systema Nataræ-, et dans le petit ouvrage intitulé
Animalium specieram , e tc ., Lugduni ,
Batavorum, 17^9, que le professeur d’Upsal corrigea
ses dispositions précédentes. Les Anthropomorphes,
devenus les Primates, furent l’Homme,
les Singes , les Lémuriens et les Chauve-Souris.
L ’ordre eut pour caractère : quatre dents incisives
avec deux crochets ou dents canines à chaque
mâchoire.
(2) M.. Lesson, à son retour d’une circumnavigation
a laquelle ses découvertes contribuèrent
a donner la plus grande importance , a v é rifie
ce fait sur aes Roussettes 5 il était déjà vulgaire
à Amboine, ainsi qu’aux Sechelles pour
d’autres Chéiroptères. Nous pourrions ajouter ici
que chez les Anthropomorphes, le mâle est plus
grand et plus fort que la femelle, ce qui est le
contraire dans les Mammifères carnassiers et chez
les Oiseaux de proie.
(3) Les femelles des Singes ont encore de commun
avec la Femme, qu’elles ne repoussent
pas les caresses du mâle durant la grossesse,
comme le font les femelles de tous les autres M ammifères
5 et qu’ayant les lèvres conformées à -
peu-près de la meme façon, les plus tendres bai