à beaucoup plus. Chez elle encore le
vertex est; arrondi, la face noblement
ovale, le front ouvert, le nez droit ou
à peu près, les pommettes sont mollement
adoucies, les sourcils plus ou
moins arqués , régnant sur de grands
yeux dont les paupières minces et
moyennement longues sont garnies de
cils assez fournis, plus allongés que
dans la plupart des autres espèces, et
tempérant la fierté du regard : la bouche
est moyennement fendue; les lèvres
dont la supérieure est un peu raccourcie
et relevée vers un sillon perpendiculaire
et mitoyen, sont agiea-
blement colorées et jamais trop grosses
; l’oreille est petite et appliquée ;
la barbe fournie même au menton.
Les cheveux lisses, généralement fins,
même soyeux, et souvent boucles,
varient du noir et du châtain foncé au
blond presque blanc; un incarnat plus
ou moins vif relève la blancheur de
la peau, qui sujette à changer subitement
de couleur, selon les impressions
morales , rougit ou pâlit, trahit les
passions , mais s’altère et prend plus
ou moins la teinte rembrunie de l’espèce
suivante, selon l’influence du
climat ; ce hâle qui n’est qu’un acci
dent peut quelquefois disparaître dans
les individus quil a le plus altérés,
lorsque ceux-ci, s’étiolant en quelque
sorte , se dérobent à la trop grande
ardeur du soleil qui les brûla. Partout
l’espèce Japétique conserve ou recouvre
sa blancheur primitive, quand elle
demeure à l’ombre.
Une caisse amincie vers le genou
qui est petit, un mollet fortement pro