L HOMME.
Africain du Paradis terrestre , est probablement
le Grillon qui coulait en tournoyant au pays de
Cus où nous avons vu Bruce reconnaître celui
des Nègres , mais que des géographes ont cherché
dans le Djihoum ou Amour ,. l ’antique Chois ,
fleuve qui , tombant dans la mer d’Aral et venant
des pentes occidentales du Tibet, ne descend
pas des hauteurs qui produisent le Tigï'te
et l’Euphrate ; ces deux derniers cours d’eau
ne descendent pas davantage des climats ou
le Nil cache son origine réputée céleste. Quant
à ces plaines de la Mésopotamie, dans lesquelles
on a imaginé qu’Eden dut être planté,
et que la tour de Babel dut être construite , elles
étaient nécessairement cachées sous les eaux du
Golfe Persique à l’époque où purent avoir lieu
les évènemens à demi perdus dans la nuit du
passé , et qui se rapportent à l’histoire primitive
des peuples de race Adamique.
( i l ) Us y portèrent probablement l’histoire
de leur Adam, que nous trouvons dans certaines
croyances Indiennes, travestie avec les noms
d’Adimo et de Proeriti dont on fait également
sortir tous les peuples-
III. Espèce Hindoue. Homo Indicus.
Les Hommes qui composent celle-ci
sont plus petits que ceux,des deux espèces
precedentes. Cinq pieds deux
. pouces, ou un peu moins, paraissent
être la mesure de leur taille moyenne :
ils ont dans les traits du tisage plus
de rapports avec les Japétiques qu’avec
les Arabiques, et nous en avons
vu, qu’à leurs nuances près, on eût
pu confondre avec des Européens;
mais leur teint est d’un jaune foncé,
tirant sur le bistre ou sur la couleur
du bronze ; ils sont élégamment tournés,
avec la jambe très fine et le pied
bien fait. On n’en voit guère devenir
fort gros; cependant ils ne sont ni maigres
ni décharnés; leur peau, assez fina,
laisse, par des modifications subites
de pâleur, deviner le trouble des pas