conservèrent plusieurs de leurs usa-*
b es, on a prétendu qu ils surent construire
de petites pyramides, dont les
conquérans ont détruit jusqu’au moindre
vestige * Ils professaient un
grand respect pour le reste des morts ;
et préparaient des momies, dont on
trouve encore aujourd’hui quelques
grottes abondamment $ remplies
Ces venerabîes débris font connaître
que les Hommes des îles Fortunées ?
qui n étaient point Ethiopiens et qui
n’avaient pas le nez plat comme on l’a
avancé, offraient les caractères de l’espèce
Arabique. Leur peau était olivâtre
j on trouve cependant qu’ils devaient
etre un peu moins foncés en
u4.breu Galuido, chap. v, dans un manuscrit
cité par Fiera y Clavijo.
Essais sur les Iles Fortunées, p. 61 et suiv.
couleur que leurs frères des régions
plus méridionales, et que, parmi eux,
certains individus avaient les cheveux
très fins, tirant sur le châtain-clair et
même le blond.
Les pasteurs dont les diverses tribus
errent dans les parties occidentales de
l’Afrique, au grand désert de Sahara,
le long de l’Océan et du cap Blanc, aux
confins de l’empire de Maroc; ces antiques
familles presque blanches, qui mènent
encore dans beaucoup de vallées
des montagnes de la Barbarie, la vie
patriarchale ; les habitans du Bélad-el-
Dgérid; ces anciens Numides, aujourd’hui
devenusles hordes quipromènen t
leurs troupeaux jusqu’aux confins de
la Basse-Egypte, dans le désert deBarca,
les Fezzaniens ; en un mot, tous les
Maures qui sont un peu moins grands