vers 1 Occident, en suivant THelmend,
et le long des côtes jusqua l’extrémité
du Golfe Persique : car les habitans
d Ormutz et des petites îles de cette
méditerranée sont encore évidemment
des Hindous; mais du côté de
1 Est, tout en pénétrant dans la Polynésie,
jusqu aux Moluques, et particulièrement
à Timor, peut-être même
sur quelques points de l’Océanique,
ils paraissent n’avoir pas franchi les
montagnes de Mogs, qui séparent le
Bengale du pays d’Aracan;
Les Hindous les plus méridionaux
ne sont cependant pas toujours les
plus rembrunis, et ceux de Guzarate,
par exemple, beaucoup plus septentrionaux
que les habitans duCarnate,
ont la peau bien plus foncée. Les belles
gravures anglaises où sont représentés
la chute de Tippo-Saïb et les malheurs
de sa famille , avec le portrait dû roi
de Solor, dessiné par Petit, dans la relation
de PéronetFraycinet*, donnent
une idée fort exacte de la physionomie
et des teintes de peau de l’espèce
Hindoue. Le coton compose pour elle
les tissus les plus en usage; elle s’en
drape largement, sans que nul bouton
ou agrafe en retienne aucune partie :
çe n’est qu’assez tard, et par le mélange
des tribus septentrionales, que
les toisons du Petit-Tibet se sont introduites
chez elle par les pays de Cachemire
et de Caboul.
De toute antiquité, divisés en castes,
qui tiendraient à déshonneur de s’u nir
les unes aux autres, les Hindo us auraient
^ plus que nul autre peuple , dû
* Pl. 38.