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turaliste, et prouvent tout au plus,
dans le genre humain , quand ces choses
ne sont pas l’effet de nécessités locales
, un penchant commun à la coquetterie,
que partagent aussi plusieurs
animaux.
(i) On amis , on feint encore de mettre tant
d importance à n’admettre que des races dans ce
qu’on tient à nommer Y Espèce humaine , que ce
serait peut-être ici le lieu d’examiner ce que l’on
doit entendre par les mots Races et Espèces, jusqu’à
ce jour imparfaitement définis, parce qu’il est
peu d’auteurs qui les aient employés de la même
manière. Linné , quoi qu’en aient pu dire ses détracteurs,
fixa la valeur du mot espèce, telle qu’elle
se doit prendre euliistoire naturelle, de la manière
la plus satisfaisante, et sa définition a prévalu.
Nous renverrons, pour cette définition, à l’article
M é th o d e , traité avec autant de clarté que
de profondeur et de concision dans notre Dictionnaire
(t. X , p. 463 etsuiv.), parM. Achille
Richard , digne fils de l’un des plus méthodistes
L HOMME.
botanistes irançais. On y trouvera, eu outre,
comment, dans la Zoologie et la Botanique, on
doit employer les mots Individus, Variétés ,
Races et Genres , et s i, après avoir lu cet excellent
morceau , on ne demeure pas convaincu
qu il existe diverses espèces dans le genre Homme,
comme dans tout autre genre d’Animaux, il
est mutile de pousser plus loin la lecture du
présent ouvrage.
(2) Le Dieu fort, qui est jaloux ( Exode ,
chap. X X , v. 5. Josuè, chap. X X IV , v . 19),
qui hait {peut. , cap. X I I , v. 3i ) , et qui dit
positivement à ses Juifs, en tête du chapitre X IV
du Deuteronome : c< Vous êtes les enfans de l’E -
temel 1 otre Dieu», eut-il expressément commandé,
dans le même livre , d’exterminer, d’extirper
tant de peuples , s’il avait existé entre eux
et ses enfans la moindre parenté ? Il n’existe
Plus guère que le Grand-Turc ou autres princes
mahométans qui aient de nos jours conservé le
pouvoir de faire mourir de la sorte et sans miséricorde
les membres de leur famille quand ils
donnent de l’ombrage, ou des nations entières ,
parce qu’elles professent un autre mode de religion
que le leur.