blancheur admirable, nous ont offert
la même singularité; mais on croyait
se souvenir dans le pays qu’il y avait
eu certains mélanges de sang Malais
dans leurs familles de souche Européenne
, et même réputées nobles.
Les peuples Malais ont les cheveux
lisses, unis, noirs et luisans. Quand
ils ne les rasent pas autour de la tête,
pour n’en laisser croître qu’une touffe
au vertex, ces cheveux deviennent
longs j on les relève alors sur le derrière
en paquets souvent énormes, retenus
par des noeuds ou par des broches
et des peignes, à-peu-près comme on
le pratique en Europe. La barbe est
rigide et assez fournie dans quelques-
uns : d’autres, les plus orientaux, semblent
en manquer entièrement ; à ceux-
là appartient peut-être la variété Américaine,
qu’on nous a représentée imberbe*
Chez tous les peuples de la race
Malaise, les Femmes peuvent être réputées
belles. Le grand nombre de cel-
les que nous avons examinées, et que
l’âge n’avait pas flétries, avaient le sein
agréablement hémisphérique, élevé,
ferme, en un mot parfait en tout
point, avec la peau merveilleusement
douce et unie, sans que nulle odeur
désagréable s’en exhalât, pour peu
qu’elles eussent soin de leur personne.
Ces Femmes font un grand usage
de l’eau ; leur extrême propreté se fait
remarquer en tous lieux. G est a dater
du temps où les Européens entrèrent
en communication avec elles, après
avoir doublé le cap de ^Bonne-Espérance
, que nous vint dans la toilette
du corps, et par nos colonies, cette
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