sions. Elle ne répand aucune mauvaise
odeur, surtout chez les Femmes dont
la propreté est en général excessive.
Celles-ci ont communément les épaules
bien conformées, la gorge assez exactement
hémisphérique, un peu basse,
avec les malnelons noirs ou d’un brun
foncé; le corps très court en proportion
des membres ordinairement alon-
gés, non qu’ils soient grêles, ce qui
est le contraire des Européennes, où le
corps est souvent proportionnellement
un peu fort; elles n’ont presque pas
de poil où la plupart des femmes d’espèce
Japétique en ont souvent beaucoup,
mais il y est ordinairement très
dur ; elles accouchent avec une prodigieuse
facilité; passent pour fort lascives,
et font connaître leur penchant
à la volupté par la variété de inouvemens
et d’attitudes quelles savent
prendre avec tant de souplesse dans
ces danses qui ont rendu les Bayadè-
res célèbres; elles sont nubiles de si
bonne heure, qu’on en voit devenir
mères dès neuf et dix ans ; aussi leur
fécondité est-elle épuisée à trente.
Chez les Hommes la puberté est également
précoce, et la faculté d’engendrer
se perd promptement. On cite
peu d’exemples de longévité parmi les
véritables Hindous, qu’on a trop souvent
confondus avec les hordes Scy-
thiques, fécondes en centenaires. Le
mélange de tribus Arabiques et de familles
Neptuniennes qui se sont réj
pandues chez eux dès la plus haute
antiquité, le long des rivages, a souvent
altéré leurs traits.
Chez les Hindous, le nez est plus