par leur large omoplate et leur forte
clavicule, etc. »
Les mains en effet, sont pour l’Homme
des attributs d’autant plus précieux
qu’il leur doit une grande partie
de sa supériorité morale sur tous les
autres Animaux ; supériorité que nous
sommes loin de contester et qu’il faudrait
etre aveugle par des opinions
étroites pour ne pas avouer avec un
profond sentiment d’admiration, de
respect et de reconnaissance, mais
dont il n’est pas téméraire de rechercher
les causes, parce quelles sont uniquement
dans 1 inépuisable Nature à
1 histoire de laquelle nous avons consacré
l’ouvrage dont on ne reproduit
ici que le plus médiocre article.
Nous ne grossirons pas cet essai,
de la description minutieuse desmoindres
parties externes d’un Animal dont
chacun peut se faire une idée assez
exacte en se regardant dans une glace,
et en se comparant ensuite à ses semblables;
mais nous toucherons quelques
points de son organisation intérieure,
en renvoyant préalablement aux mots
A c c r o is s em e n t , A l l a it em e n t , C é r é b
r o -S p in a l , D e n t , G é n é r a t io n , I n t
e s t in et S q u e l e t t e * , pour de plus
amples détails et pour éviter les répétitions.
L’Homme a trente-deux vertèbres,
dont sept cervicales, douze dorsales,
cinqlombaires,cinq sacrées et trois coc-
cygiennes (8). De ses côtes, sept paires
s’unissent au sternum par des alon-
* Voy. tous ces mots dans le Dictionnaire classique
dJHistoire naturelle, duquel le présent
«ouvrage est extrait.