mes pratiques que les Malais de l’Inde
dont elle ne conserve cependant pas le
moindre souvenir, et c’est à tort que
certains écrivains qui ont parlé de l’Espagne
sans la connaître suffisamment,
y ont v j i des Bohemes ou des enfans
de 1 antique Egypte, avec laquelle la
horde Gitane n’eut jamais le moindre
rapport (3).
2 Race Océanique ( O c c i d e n t a l
e ). Celle-ci parait s’être séparée de
la precedente avant la connaissance
des métaux, si toutefois elle n’eut pas
un berceau différent. La Nouvelle-
Zélande , où l’on voit des monts fort
élevés, et qui dut saillir au-dessus de la
mer quand la Nouvelle-Hollande était
encore inondée (4), noü| semblerait
être le lieu dont elle sortit pour s’étendre
vers le Nord et dans tous les archipels
de l’Océan-Pacifique que n occupent
pas des Mélaniens, des Papous,
ou même des Siniques et des Hindous,
qui ont aussi pénétré dans quelques
parties de l’Océanique. (5). Le méridien
de la Nouvelle-Zelande, qui passe
à-peu-près entre les des Fidgi et celles
dont Tongatabou est la plus grande,
formerait sa limite occidentale.
Ainsi, les îles Mulgraves, Sandwich,
des Marquises, de la Société, des Amis,
et même l’Ile-de-Pâques, seraient exclusivement
peuplées par les Hommes
dont les caractères physiques sont:
une plus haute stature que chez les
autres Neptuniens, une peau plus
jaunâtre et moins foncée en couleur;
l’oreille naturellement petite; des cheveux
toujours plats, courts, et plus
fins ; des pieds gros et des jambes for