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G est mal-à-propos qu’on a confondu
cette espèce avec ses voisines, et
qu on a avance que les Chinois provenaient
du mélange des Tartares et des
Malais ; il suffît d avoir vu un homme
de chacune de ces trois espèces, pour
reconnaître 1 énormité d’une telle er reur.
La conquête et la violence ont
pu contraindre les Chinois à confondre
leur sang avec celui des Scythes;
mais ce mélange purement accidentel
n a guere influe sur 1 espèce, qu’au
degié ou le melange des Germains,
par exemple, influa sur la race Celtique
de l’ouest de l’Europe. Du reste,
ainsi que les Arabes-Juifs, avec lesquels
leur caractère moral présente
d étranges rapports, la plupart des
peuples d’origine Sinique, ont horreur
des mésalliances, et n’aiment pas les
étrangers. Ce sont les Chinois qui,
pour se préserver des agressions de
ceux-ci, construisirent des travaux gigantesques,
entre autres la grande
muraille si célèbre, destinée à couvrir
le nord de leur empire. Jamais
pasteurs, rarement chasseurs , l’agriculture
est leur occupation essentielle ;
ses pratiques sont en quelque sorte
placées sous la sauve-garde des lois :
des fêtes nationales leur sont consacrées,
et l’Empereur de la Chine est le
premier laboureur de ses vastes états.
L’attachement pour le sol est extrême
chez ces hommes : les voyages même
sont en exécration au plus grand nombre;
et ceux qui, plus aventureux et
sans domicile fixe, se hasardent à
quitter leurs pays pour affronter les
dangers des mers voisines, ne le font