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.. M.AÇ;RO&. ï,.. %. §4Htyiak c. ' 11 ~;
G az. A r is t . Z. c. , . o ‘ ;
, WQTTCfeN. L. 8, c. i6 9 - /ô / ,v i^ . i j i.
P .Jo v . c. i8.jp. 83*
-Sa l v ia n . /è/. 235. -2-36.
. Sh o n e v , /?., 47*
JONSTON, JJlàum. p. 4W i'
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R a i. /».' 0Î< 3-1 ■ î » •
Da le .Æàdrm- p . 4° 9* /z° * NS? 1
' , Mulus. ÏSfcDOR. Z . 12.. C. 6..,
AUCTQR. : -î > '
« Mulus y el Mullus. C u b . Z , 3 .c. 6o\foÂ-;84» b.
Mullus minor. S a lv . fol. ;236..a. Z. 32. 3 V
Mullus barbatus. ClCER. Attïc.zz.
Var.roN.jRuftl Z- à1 *7>-■
R q n q e l . Z. 10. <r. 4-ipM 2-9°? : ! :
•....G es,nER. /?. 5 6 5667,- (f.Germ. )fof< 1
'.M u llu sp ifiisM A iTm O L .- in -M lo f cA %. c. 21.
p . 297. , ■ - . | • - : .
Mullus...G*fneri* qui minor ..S-afauw dicitur.
A l d r o v . Z. 2. c. 1. y. ^31. '
- <io-HSTÔ!üi:tl ^ ry . f e g ^
A Yeniie ,. Barboni ,\ .dans le refte de ri.talie,.
Trigliu. j ■ i. • . - - . . ' ',
Le . Rouget. un des poiffonsqui ait été le plus
recherché; par les anciens. On prétend qu’on lê
.vendoit -chez eux au poids de T argent, d’où eft
venu le proverbe, celui qui prend le Rouget, ne. le
mange pas. Non content de prodiguer pour l’affai-
ionnement de ce poiffon tout ce qui étoit capable
flatterie goût, ils ayoient imaginé de le faire,
fervir à un rafinement de plaifir d’un genre frngu-
lier. On fçait que ee poiffon , lorfqu’on lui a enr
levé fes écailles, eft d’une belle couleur rouge. Les
Romains avoient remarque ,qu a fa mort ces coupleurs.
s’eftaçoienty en paffant par une multitude
de nuances fucceffîvës. On fervoit donc le R ouget,
encore vivant, enfermé dans un vafe de verre , &
les convives attentifs jouiffoient du fpeilaclé que
leur offrait cètte dégradation de couleurs qui s’é-
teignoient infenfiblement , tandis que Je poiffon
expiroit dont l’effet, adouci par l’interpofition
du verre, avoit quelque choie de plus flatteur encore
pour l’oeil. Ce fait eft rapporté par Pline,.
( Hifl. nat. L. 9. c. 17. ) & par Seneque, (Natur.
quoefl. L. 3. c. 17. & 18..) Ce dernier Auteur s’élève
avec énergie contre ces convives voluptueux,
pour qui; ce n’ètoitpasaffeztd’avoir dans le Rouget
de qucu fatisfaire leur fenfualité^s’ils.n’y trouvoient
d’avance de quoi repaître-agréablement leurs yeux.
( oculos antequàm gularn, pavit;). • *i î •' ^
La longueur du Rouget eft d’environ flx a neuf
pouces. Pline dit que lotü poids excède rarement
deux.livres. Seneque parle un Rouget-dü pqids.de
quatre livres , qui fur donné à l’Empereur Tibere ;
& Juvenal (S a ï. 4. v. 11.) en cité un. qui- pefoit
flx livres., & que Crifpin acheta pour autant de
fefterces, ce qui' revient à - peu - près à flx cents
livres de nqtre monnoie. Mais ces, poiflbns-etoient
R O U
de ees efpèçes de phénomènes qui" ^écartent dit
cours ordinaire de la nature. Quant ..a ce que- dit
Pline d’un Rouget du poids de quairervingt livres,
qui fut pêché dans la mer Rouge , ou c’eft un fait
imaginé à plaifir, ou il s’agiffbit de quelqu’autre
poiffon , que l’on aura confondu avec le Rouget.
Suivant la defcriptipn de Wïlluggby*ce poiffon a
la tête comprimée par les .côtés , fort inclinée vers
le mùfeau. Les yeux font fitués très-haut , recouverts
par une membrane lâche. La couleur des
iris eft argentée, & quelquefois mélangée de rouge.
Les mâchôires ne font point garnies de dents, mais,
feulement hériffées d?afpérités. On voit au'haut dû
palais deux offelets pareillement âpres j & au
fond delà gueulé qua.tr e’ tubercules y deux én-haut
.& deux en bas y.tous.également hériffés d’afpérités.
La mâchoire inférieure eft excavée en-deffous
e.ntre les opercules dès ouies y & de, cette cavité
fortent deux longs barbillons, qui ont fait donner
à ce poiffon le mmom de Barbutus.
Le corps eft un peu épais, & va en s^aminciffant
infenfiblement depuis le fommet de la tête juiqu’à
la queue ,' à-peu-près comme un bbélifqUe. Les
écailles■ font :ampLes, dentelées, peu adhérentes à
la peau ,;&lorfqu’elles ont été enlevées, la couleur
du poiffon, qui eft ordinairement d’un jaune olivâtre
, paife a un rouge de minium, fur-tout celle
des côtés. De-là.le nom de Rouget donné à ce
poiffon.
La première nageoire du dos a fept ràyons^d’une
çonfiftance ferme , dont -le. premier eft très-
long, & les autres, décroiffent graduellement'. La
fécondé en a neuf,; qui tous font mous& rameux.
Les- nageoires;de lapoitrine en ont chacune feize j
celle du ventre fix : la nageoire de l’anus en a fept ;
celle de la queue eft fourchue, & garnie de dix-
fept rayons. .
Le Rouget a la chair ferme & très-friable, mais
d’un goût fort agréable. On trouve ce poiffon dans
la Méditerranée. & dans les mers du Nord.
Rou get. C’eft le nom que l’on a auffi donné au
Gronauv^t àu Grondin. Voyes^ ces mots.
Rougetsu.( le Roi des ) Voye^Roi.
ROUILLÉ, (le) Efpèce de Labre. |
Labrus ferrugineuse Lin. Syfl. nat. Rifces th&ra*
cici. Labrus, r f . 14.
Labrus ferrugineus immaeulatusj, càudâintegrâ. Ib.
L’uniformité de la; couleur, qui eft affez rare,
parmi les“poiflbns , fe trouve jointe, dans l’efpèce
dont il s’agit ici, à une teinte particulière, fem-
blable à celle que prend le fer par la rouille-, La
nageoire du dos a vingt-huit rayons, dont deux
font épineux ; les nageoires de la poitrine èn ont
chacune feize; celles du ventre fix, dont un épineux,
^La nageoire de l’anus eu a douze , dont.trois font
pareillement épineux. La nageoire de la queue -eft
entière & garnie de-dix-fepr rayons. On trouve
ce poiffon dans l’Inde.
ROUISSAILLE, fynonyme de Blanchaille.
Voye^ce mot*
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'ROUSSARDE. (la ) Efpèce de Cyprin.
Cyprinus nilodcus. L u i . Syfl. nat. Pifces abdominales.
Cyprinus, n°. 8.
Cyprinus pinna ani radïis feptetn , - dorfali 0B.0-
'decim. Muf. Ad. Fr. 2. p. 108.
Cyprinus rufefcens. H a sse lq . Iter. 393. n: 94.
Ce poiffon eft le premier de la quatrième l'ous-
divifiôn de ce genre, dans laquelle Linnæus comprend
toutes les efpèces qui ont la queue partagée
.en deux lobes. Si l’on compare enfuitè le petit
nombre de caraâères indiqués pour l’efpèce dont
il s’agit, avèc ceux des autres efpèces renfermées
dans la même fous-divifion , on trouve qu elle
en diffère, foit par fa couleur rouffâtre, foit par
le rapport du nombre des rayons de la nageoire
du dos qui eft de dix-huit , à celui des rayons de
la nageoire de l’anus qui eft de fept j ce rapport
étant très - différent de ceux qui font alignés
dans la defcription dés efpèces fuivantes.
Les nageoires de la poitrine ont chacune dixfept
rayons, & celles du ventre neuf. La nageoire de
la queue en a dix-neuf. On trouve ce poiffon
dans le Nil.
ROUSSETTE, (la ) Efpèce de Chien.de mer.
Sqiialus canicUla. L in . Syfl. nau Amphïbïa nantes.
Sjualus , h°. 8.
Squalus varius inermis pinnâ ani'medio inter
anum caudamqüe pinnatam. A RT e d i . Gen. 68*
J y n- 97- '
Squalus conduElus. O sbeck. Iter. 70.
Canicula A r\flot élis. R on d . Pifc. 380.
G e sner p. 168.
A n ^.kvmok A r is t . L . 6. c. 10. i i .
„ ^KVfsvor. At h e n . Z, 7 . p. 294.
O ppian. Z. i . fo l . 113.4.
Canicula fecunda fpecies Jîve Arifiotelis. G esn.
,( Gerrn. ) fo l. 80. a.
Catulus major. Sa l v ia n . fo l. 137. adlconem.
A l d r o v . L . 3.c . 34.p . 390.
J o n s to n . t. 8. f 1.
Catulus major vulgaris. W 1 llu g h ip., 62.
Catulus major vulgaris Salviank Rai. p. 22.
A Rome , S cor ^0 ne ; à Yenife , Pejcé gatto ; en
Angleterre, Bounce.
(Les fynonymes fuivantsdoivent êffe rapportes
au mâle de cette efpèce ).
Squalus Catulus. L in . Syfl. nat. Amphib. nantes.
Squalus , n". 10.
Squalus dorfo ocellato mutico, pinnis ventralibus
:concretis , dôrfalïbus caudot approximatis , capite
pun&ato. A r t . Gen. 69. fyn. 97. n°. 11.
G u nn er . A B . Nidrof. 2. p. 2.3-5.
G r o n o v . Muf. 2. n. 199.
Catulus. Sa lv ia n . fo l. 137. b. adIcon.
Catulus minor. S a lv . fo l. 138 .a . L . 32,6* 138 .b.
Z. 8. 13. & 29.
A l d r o v . Z. 3. c. 34.p. 390.
"NYil l u g h . p .6 4 .
Catulus minor vulgaris. R a i . p. 22.
Mujlélus flellaris tertius. Be l lo n .
A Rome, Pefce gatto ; en Ahglétêrfe, Rougit-
kound & Morgay.
La Rouffette. B r o u s sg n e t , Mém. de VAcad,
des Sciénèès, a n .1780. /?. 649*
Nous avons réuni, à l’exemple de M. Brouffo-
net, la fynonymie du Squalus Catulus de Linnæus,
& celle du Squalus Canicula, comme étant rela- •
tives, non pas à deux efpèces diftinéles , mais au
mâle & à la femelle d’une même efpèce. M. Brouf-:
fonet remarque que les femelles des Chiens de-
mer comme celles des oifeaux de proie', font
beaucoup plus greffes que les mâles. « Il feroit
difficile , dit cet Auteur, de rendre raifon de cette’
fingular-ité ; il fuffit de faire appercevoir le rapport’
qüi en réfulte entré des animaux de claffes d’ail-,
leurs très - différentes, mais que la manière de’
vivre de quelques-uns rend en quelque forte analogues
v. Il a paru de plus à M. Brouflonet que les
mâles de l’efpèee dont il s’agit ici, aVoient conP
tamment un caractère qui les diftingüoit des
femelles , & qui confiftoit dans la réunion des
nageoires du ventre , au lieu- que- les femelles
avoient ces mêmes nageoires féparées l’une de-
l’autre. Ces différences entre le mâle & la femelle
de la Rouffette ont fait croire anx anciens & à la
plupart des modernes, que c’étoient deux efpèces
diftinâes. Les anciens nomrôioiént le mâle Catulus
minor, & la femelle Catulus major. ‘
• Selon. Willu^hby, la Rouffette (-c?eft de la femelle
qu’il s’agit ) a environ neuf pouces de longueur.
Sa peau eft rude au toucher, ôc mouchetée
comme celle du Léopard : la couleur du fond
eft roufle, d’oii eft venu à ce poiffon le nom de
Rouffette. Ses taches font noires. Le ventre eft plat,
. .& le dos eft plus large que ne l’eft communément
celui des. Chiens de mer. Le mufeau eft plus court
& plus obtus que celui dé l’Emiffole : la gueule eft
aufli plus grande & plus large. Les mâchoires font
garnies- de plûfieurs rangs de dents aiguës , recourbées
en forme d’hameçons vers le dedans de
la gueuler
Les narines, fituées auprès de la gueule, font
très-larges & revêtues d’une peau lâche, excepté
vers leurs angles , où l’on voit un trou à découvert
qui Êommunique à une cavité, dont le fond
eft garni de petits tubes difpofés comme les dents
j d’un peigne. Le mufeau eft à peine faillant d’un
pouce de longueur, même dans les individus qui
ont pris tout leur accroiffement. Les yeux font
d’une forme ovale alongée, & ont une membrane
particulière qui recouvre plus de la moitié de la
cornée. Les prunelles font petites : les iris font
d’un verd bleuâtre, affez femblable à la couleua
de ceux des Chats.
La première nageoire du. dos eft diftante de
l’extrémité du mufeau de la moitié de la longueur
du poiffon. La fécondé eft petite & placée près
de la précédente. Les nageoires de la poitrine
commencent à la troifième ouverture des ouies ;
elles font affez amples &. d’une figure qui approche
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