
M a
M A C
LACKREL. Voye^ Ma q u e r e a u .
MACLE. On donne ce nom , dans qùelques
ports, aux filets du genre des Folles.
MÀOLONNIÈRE. Sorte de Trémail qui a du
rapport avec les Folles, 6c dont on fait ufage dans
les étangs de Cette. '
MADRAGUE. C ’eft une efpèce de grand parc
conftruit en pleine eau , 8c diviifé par compartiments.
Le poiffon y eft conduit par une chaffe ou
une cloifon de filet qui s’étend depuis l’enceinte
de la Madrague jùfqu’à la cote. Voyé^ l’art. Pêche
dans l’Introduélion.
MAIGRE. Voyer'O m b r e .
MAILLADE ou TREMAILLADE. Ces mots
font fynonymes de Trémail. Voye^ ce dernier mot.
MAILLE. On appelle ainfi les ouvertures qui
font entre les fils d’un filet. Il y en a de deux formes
différentes , fçavoir de quarrées 6c d’autres en
lofange. Voyer F il e t :
MAITRE DEPHALANGRE. C o r d e .
MAL.h( le ) Efpèçe de Silure.
Silufüs Glanis. L I Ni Syfl. fiat. Pifces abdom.
Silurus. ■ n°. i .
Siluruspinnâ dorfali unicS muticd 3 cirris 6. Faun.
Suec. 344.
* Mal: ' 1t. Scan. ■ 6 1 .
Silurus cirris quatuor in mento: A rt. G en. 8.
fy n . 110.; „
Silures cirris duobus ad maxillam fuperîorem,
quatuor in -mento. G R O N O v . Aluf. 1. n°. 25.
t. 6. f . 1.
2/aovpoç. Æl ia n . L . 12. c. 29. /. 14. c. l e .
p. 838. 840.
A then. L. 7. c. 287.
H' FAeui}?; Arïst. L . 2. c. 13. 15. /. 6. c. 14.
2. 8. c. 20. 30. /. 9. c. 37.
Glanus. Pli N. L . 32. c. 10.
Glanis. Id. L . 9. c. 43.
Sa l v ia n . fo l. 210. b. 211.
A l d r o v . L . 5. c. 5. p. 369.
Jonst. L. 3. t. 2.c . 4. t. 27. f . 8. Thaum.p, 415.
G lan is , Glanus & Glanius. C h a r l e t . p.
Silurus. P l in . L . 9. c. 15. 51. & l. 3. c. 9.
Solin. P o l yh , c. 60.
S. A m b r o s . Hexam. L . 3. c. 3.
A u son . Mosell . v . 133.
S. Hil d e g a r d . L . 4. part. 1 . c, 10. p . 90?
G a z . A r is t . L . c.
C. F ig u l . fo l. 3. a.
R o n d e l e t , part. 2. p . 180.
G esn. p. 867. 872. 1047,
SCHONEV. p. 69.
Jonston. t. 4 j . f 7.
W il l v g h b . p. 128.
M A L
R a i . p. 70.
R o b e r g . Pifc. p. 11.
G esn. ( Germ. ) fo l. 183. 184.
ASl. Scoçkh. 1736. p. 34. t. 3.
Silurus Gefneri prier'. A l d r o v . L. 5. c. 3.p. 569.
A n Muflela marina. Bell ON ?
Scheid disluspifeis. Myjloceros. Gesn. (Germ).
fo l. 176. b. 177.
P ife is barbatus. Sa l v ia n . fo l. 210. A d . le .
En Suède , Mal ; en Allemagne, Scheid, Schoi-
rmmi Wals-, W alle r, ÔCc. en Pologne , Sum ,* à
Byzance, Glano j en Angleterre , Scheat-fifh.
Le M al, félon Willughby, eft un poiffon de rivière
qui prend un accroiflement confidérable. On voit
des individus qui pèfent quatre-vingt, cent vingt,
cent cinquante livres, & même au-delà. Ce poiffon
a le corps gliffantôc enduit de mufeofité ;fa couleur
eft la même que celle de l’Anguille, excepté qu’il
eft marqué, fous le ventre 6c fur les côtés, de
diverfes raies , les unes d’une couleur noirâtre, les
autres un peu blanchâtres ; fa peau eft fans écailles ;
fa tête eft plate, large 6c très-émouffée à fon extrémité
antérieure ; l’ouverture de fa gueule, qui
eft très-fendue , a prefque la même largeur que
la tête; le corps eft épais 6c un peu arrondi jufqu’à
l’arius, excepté fous le ventre, où il eft plat; mais
depuis l’anus jufqu’à la queue, il eft large 6c comprimé
: les yeux font Taillants , petits , d’une forme
ronde, ,6c recouverts d*une membrane ; la mâchoire
fupérieure porte , entre les yeux 6c le mufeau,
deux efpèces d’antennes ou de longs barbillons
que le poiffon à là faculté de diriger en avant;
quatre autres barbillons minces 6c plus courts
pendent de la mâchoire .inférieure.
Stuibius rapporte qu’un homme de Strasbourg ,
qui nourriffoit dans fon vivier un poiffon de cette
efpèce, avoit obfervé que.fes barbillons lui tom-
boient tous les ans 6c qu’il en repouffoit de nouveaux
, comme cela arrive par rapport au bois du
Cerf. La langue eft attachée au fond de la.gueule,
dont elle ne paroît point être diftinguée ; la mâchoire
fupérieure eft garnie de deux rangées de dents ;
il n’y en a qu’un rang dans la mâchoire inférieure.
On obferve au fond du palais deux efpèces de
tubercules., chargés aufli de petites dents où d’af-
pérités , 6c~ auxquels correfpondent, au fond de
la gueule , deux autres éminences femblables ,
mais plus petites. Les ouies font au nombre de
quatre de chaque côté ; les deux antérieures n’ont
qu’un feul rang d’offelets , fitués fur leur partie de
devant ; les autres ont chacune un double rang de
ces mêmes ofl’elets.
Ce poiffon a près des ouies une paire de nageoires
, garnies chacune de feize rayons, dont
le premier eft d’une forte confiftance, 8c le dernier
eft denté , comme on le voit fur. la nageoire dor-
fale des Carpes. Kintman dit que chacune de ces
deux nageoires eft armée d’un aiguillon dur 6c:
offeux, dont le Mal fait ufage pour écarter les.
autres poiffons qui cherchent à l’attaquer.- Le
deffous du ventre eft garni d’une feccmde- paire
de nageoires, dont chacune a onze rayons;. La
nageoire du dos eft petite 6c n’a que trois rayons ;:
la nageoire de la queue n’eft pas fourchue , elle;- a
dix - fept rayons cartilagineux ; la nageoire ■ qui-
commence à l’anus fe prolonge prefque jufqu’a
celle de la queue, 6c a quatre-vingt-dix rayons.
La veflie aérienne eft d’une forme finguliere ;
elle n’eft point divifée tranfverfalement comme
celle des autres poiffons, mais fa capacité eft partagée
longitudinalement en deux loges par une
membrane épaiffe ; fa partie antérieures forme
comme deux mamelons, 8c elle fe termine infe.n-:
fiblement en pointe ~ vers l’extrémité oppofée , ce
qui lui donne à peu près la figure d’une lyre : elle
eft très-blanche 6c enveloppée d’une membrane
noire , dont il eft facile de la retirer comme
d’un fac.
La chair de ce poiffon eft généralement eftimée ;,
on dit qu’on la prépare comme celle de l’Anguille.
Le Mal eft un. animal très-vorace, 6c dbnt la
rencontre eft dangereufe. On le trouve dans l’Elbe,
la Viftuie , le Danube , 6c quelquefois dans le
Rhin ; il eft auffi dans plufieurs lacs de la Suiffe ,
de la Bavière, de la Hongrie, fur-tout, dit Gefner,
dans ceux qui ont peu d’étendue Ôc dont les eaux
font fangéufes. Il paroît aufli qu’il fe tient pour
l’ordinaire au fond de l’eau ; car Willughby a
obfervé que le ventre de celuLqu’il a décrit étoit
comme ufé par le frottement.
MALARMAT, (le) Efpèce de Trigle,
Trigla C a taphraSlus. L in . Syfl. n a t . Pifces' th o -\
racici. Trigla 3 n°. 1.
Trigla digitis geminis , rojlro furcato elongato s
cqrpore loricato. Muf. Ad Fr. 2. p . 92. *
Trigla cirris plurïmis , corpore oSlogono. A r t .'
Gen. 46. fyn . 73.
G r o n o v . Muf. 1. n°. 98. -
Lyra altéra. R ondel. A l d r o v . L . 2. c. 7.
P' WlA 7 ‘ W Ê m il lu g h . p. 283. tab. S. n . 3.
R a i . p. 89.
B ossuet. Epigr.p. 117.
Lyra Sa l v ia n . fo l. 192. b. ad Iconem.& 193.
Comma five Lyra altera. R o n d e l . L . 10. c. io.‘
p- m * , . : ’*• r . : <
G esn. p. 317.610. & ( Germ.) fo l. zo . b.
Coccyx alter feu major. Bel l ON.
CataphraSlus totus horridus , ore rofira-to, mandi-
bulis quafe foncipatis. K l e in . Muf. 4. p. 43. 4. ,4.
CataphraSlus. Jonst. lcht.p, 89. c. 9. t. 24: j£-2.>
Jkan feythdn Merqh s rode Duyvols vefch feu'
pifçis Rubri Dïabolï. V a l e n t , pifc. amb. f . 5 3. r- 363.
Le Malarmftt. D üh. Traité des Peehes > 2. part,
feS. 5..«. 5.p. iwwHshS i. ï .' • '
A Rome, Pefce Capane & Pëfce Força. Sa l y .
A Marfeilles 6c à Genes , Malarmat.
Le Malarmat, félon 'Willughby, a la tête fort
grande, le mufeau terminé par deux efpeçes-de
cornes alopgées, dont chacune eft garnie d ûn’e
épine perpendiculaire ; on voit plus haut une troi-
fième épine , difpofé.e,,. .relativement aux deux
précédentes., comme au fomm'et d’un triangle ,
dans lequel l’angle de ce mêmei fomrnet feroit
, aigp. L’ouverture de :la gueule-eft ampl'e 6c ,de-
garnie de dents-; mais on voit au fond du parais
deux tubercules hériffés d’âfpérités, 6c deux autres
femblables dans , la partie inférieure. .La mâchoire
d’en bas ,eft .garnie .de plufiqurs -.barbillons , ,do®t
( deux font plus grands que lesjàutres, 6c, rameux
•a leur extrémité. Les yeux-ont leurs prunelles
fort grandes êc leurs içis; d’une ;coul$u;r d-or ; l’endroit
qui répond aux four cils' eft garni d une double
rangée de petites épines. ; "
Le corps eft epuvert de grandes écailles offeules
6c d’uiie forme rhomboïd.ale ; ces écaiftes font dif-
pofçes fur ftx lignés' longitudinales 9i 8c forment
une efpèce de parquet, de manière,que-les écailles
ff’une rangée..font fituées dans les angles rentrants
que font celles- des. deux, rangées vpifines./Les
rangées qui font l’une au milieu du^dos, 8c 1 autre
fur la partie oppofée,,. ont plus de largeur que les
.intermédiaires , 8f portent chacune, deux fortes
• épines ,. recoürbcée§ ,en :afrière ,, .6c fituées . tranf-
yerfalement I’u;ne iàuprès’j de, l’autre. Les écailles
desquatrg'.aiitres rangées n’ont qu’une feule épine,
pareillemént recourbée vers la queue. Chaque
écaille formant un-renflement, à l’endroit où elle
eft chargée d’une épine., tous ces- renflements
donnent au corps une forme anguleufo qui çft à
fix pans. Cependant la plupart des Auteurs difent
de ce poiffon qü’ibajle ,corps oRpgone , parce que
les ; deux rangées jd’éçàjlle.s fuperieure 8c. inferieur®
• étant,5comme'GQtis. l’avons dit , pins larges que
les: autres ,. âcMéW épin§s les: garniffent. .étant
'doubles, chacune de ces rangées paroît former
deux p.ans aurpre’‘ni^r; afp^éf* Willughby a compte
fur un individu ;(fc cette efpèce cent qua.tre^fngt-
huit grandes écailles,.
La nagqouo; 4os' d a n s une^ efpece
de ftllon qui divife lqs i|cailles, de la îaqgee fupe-
- rieure ; elle. s’é.tend 'depuis : la . feco'nde^ecaille vers
la tête .» .jfifqk’ÿ la-quatrième enrde-çà,de la queue,
6c a vingt-fix rayons d’une couleur de minium. -
:> Les nageoires de la poitrine. ont chacune douie
rayons ; celles du ventre, qui leur font prefque
contiguës, en. ont fix. Près des nageoires de la
poitrine font detixBarbillons cartilagineux 6c articulés
, femblables : à des-^igts. La n.ageçire de
l’anus a fa bafç engagée dans une canelure fem-
, blabie à celle de la partie, oppqfée ; elle eft garnie
de dix-neuf, rayons. La nageoire de la queue en
I a; dix. ■ , ..
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