Efox maxiliâ inferiore produElâ,. B r OWN. ƒ««*.
443- *• 45• ƒ
maxiliâ inferiore tereti cufpidatâ longijjlmâ,
fuperiore brevijjimâ. G ron. Zooph. «°. 363.
Under Swordfish. G rew. M u f 87. r. 7.
mandibulà fuperiore brevi circinatâ, infe-
Ti.ore in roflrum enfiforme produElâ. S LOA N. ƒ«/«.
vo/. 2.. 283. §. 7. 250. ƒ 3. ( figure incomplette,
ence que les nageoires ventrale 6c dorsale
y font omifes).
Eléphants Neus* NlEUWHOFF. lt. înd. p. 272.
\ a len t. lnd» vet. & nov. vol» 3./?. 391. «. 143.
J%- T43•
Id. 446. «. 31 S.fig. 318.
R u y s c h . Theatr. anim. v. i.p . 27. «. 3. tab. 14.
fié* 4. 6* 5. (La première de ces figures repréfente
une nageoire dorfale antérieure qui n’exifte pas dans
cette efpèce. Les nageoires ventrales manquent
dans la leconde figure).
• Maftacetnbelus corpore tereti maculofo , quod
line a viridi media fecundum longitudinem dividit,
inferiori mandibulà in fpiculum longum produElâ.
K l e in . Pifc. Miff. 4. p. 22. «°. 2.
Majîacembelus mandibulà fuperiore brevi circinatâ,
inferiore in roflrum vel decies longius produElâ. ld.
Ibid. n°. 3»
On a appelle Efpadons deux efpèces différentes
de poiffons , dont l’un , qui eft dans la claffe des
Apodes, conftitue feul un genre fous le nom de
JÇiphias, c’eft-a-dire , Glaive ou Efpadon. ( Voyez
1 article précédent. ) Ces deux poifTons tirent leur
dénomination de la forme du prolongement de leur
jnufeau , qui eft très-long, ôcapplati comme un
glaive. Celui dont il s’agit ici eft beaucoup plus petit
que l’autre, ôc n’a environ que fix pouces ôc demi de
longueur. Sa forme alongée Ôc arrondie lui donne
quelque reffemblance avec les Serpens.
Ce poiffon , fuivant Gronovius, a la tête
petite, allez longue , dénuée d’écaiJles, lifte ,
brillante , d’une figure prefque triangulaire , dont
une des faces eft formée par la partie fupérieure,
& qui fe rétrécit en pointe vers fon fommet.
Les yeux font très - ouverts , convexes , placés
&u haut des côtés de la tête , un peu plus près de
la gueule que des opercules*
Les mâchoires font mobiles ; celle d’en-haut eft
arrondie ôc très-courte. L’inférieure eft environ dix
fois plus longue que l’autre ; d’une forme applatie ,
très- étroite, ayant fes bords parallèles entre eux, &
fa furface marquée longitudinalement d’un petit fil-
lon. L’une Ôc l’autre font garnies de dents égales,
ferrées Ôc aigues. On voit à la partie fupérieure
du gofier un offelet globuleux, chargé de petites
dents pareillement ferrées les unes contre les
autres ^ Sç placé entre deux autres offelets fem-
blables, mais plus petits : la partie inférieure eft
aufli garnie d’un offelet dentelé , qui répond à
celui du milieu parmi les offelets fupérieurs dont
pn vient de parler.
Les ouvertures des ouies font très-grandes endeffous,
& latéralement. Les opercules font tres-
liffesj brillans, ôc fans aucun aiguillon. La membrane
des ouies eft entièrement couverte par
• Ks .®Percu^es » & formée de quatorze offelets très-
déliés.
^ Les lignes latérales font à peine fenfibles; elles
setendent parallèlement au dos, dont elles font
tres-voifines. De plus, la partie inférieure des côtés
du ventre eft marquée, de part & d’autre, depuis
les opercules jufqu’à l’anus, d’une ligne faillante ,
arrondie , ôc rude au toucher.
Le Gorps eft couvert de grandes écailles * minces,’
liffes , éclatantes, d’un blanc argenté, fituées en
recouvrement, 6c très-peu adhérentes à la peau.
Celles du dos ont une teinte brunâtre.
La nageoire du dos, fituée à l’extrémité de cette
partie, eft d’une forme prefque triangulaire, peu
elevée, garnie de treize rayons, dont les anté-;
rieurs font très-longs , ôc les derniers très-courts.
Les nageoires de la poitrine s’insèrent fur le
milieu des côtés, immédiatement après les opercules.
Elles font petitës , étroites, oblongues, ÔC
ont chacune dix ravons, dont les proportions
font à-peu-près les mêmes que celles des rayons
de la nageoire du dos. .
’ Les nageoires du ventre font fituées au bas des
cotes, allez près l’une de l’autre, loin des nageoires
peélorales. Elles ont très-peu d’étendue, 6c font
garnies chacune de fix rayons rameux.
La nageoire de l’anus eft pareillement très«*
petite, 6c fituée plus loin de la tête que la nageoire
du dos ; elle a dix rayons mous 6c flexibles.
La nageoire de la queue eft grande, profondément
écnancrée, ôc a quinze rayons un peu rameux
, avec quelques autres rayons latéraux plus
petits 6c çntiers. Son lobe fupérieur eft beaucoup
plus court que l’inférieur.
On trouve ce poiffon dans la mer qui baigne
la Jamaïque 6c les îles voifines, ainfi que dans
celle de l’Inde.
ESPADOT. Infiniment de pêche dont on fe
i fert particulièrement dans l’Amirauté de Marennes*
Il confifte en une broche de fer, d’environ deux
pieds 6c demi de long, dont le bout forme un
crochet qu’on ajufte à une perche longue à-peu
près de cinq pieds, 6c qui augmente un peu de
groffeur du côté où on la tient à la main. Les
Pécheurs fe fervent de cet inftrument à pied , 6c
pendant la baffe mer, pour prendre les poiffonç
dans les endroits où il refte encore de l’eau. Ils
font cette pêche le plus fouvent aux flambeaux ,
pendant la nuit : dès qu’ils apperçoivent un poi£
fon, ils l’arrêtent à l’aide du crochet de Yefpa-
dot, 6c l’affomment avec le même inftrument.
ESPÈCE. Terme colleâif, qui fignifie, en
Hiftoire Naturelle, la réunion de tous les individus
des animaux 6c des plantes qui fe reffemblent par
leur conformation.. Il y a autant d'efpèces qu’il
fe trouve de différences dans l’enfemble de la
conformation des animaux 8c des plantes. On
rapporte-à un genre plufieurs efpèces qui ont entre
elles certain caraâère commun. Le choix de ces
caraâères eft arbitraire ; il dépend de la volonté
de l’Auteur d’une diftribution méthodique des
produéfions de la nature ; au contraire, les ca-
raôères fpécifiques dépendent abfclument de l’en-
femble de la conformation des individus de chaque
efpèce. Voye^ Genre 6c Individu.
ESPÈRE. Tendre à Vefpere, c’eft, en terme de
pêche , tendre des filets fur des piquets enfoncés
dans la vafe , auprès du rivage, avec l’efpérance
de prendre bientôt des Plies, de petites Soles, ôc
autres poiffons qui fe portent vers la côte. Malheu-
reufement les Pêcheurs font dans l’ufage d’enfa-
bler le pied de leurs filets, ce qui détruit beaucoup
de frai ôc de menuife.
ESQUINE. C’eft le nom qu’on donne en Gaf-
cogne à des cruftacés, du genre des Chevrettes,
dont on fe fert pour faire des amorces.
ESTEROTE, ESTOIRE ou ESTOUEYRE.
Efpèce de filet en forme de trémail, dont on fe
fert fur la Gironde pour prendre des Soles, des
Turbots , 6c autres poiffons plats.
ESTROPE. C’eft une corde que l’on paffe à-
travers une pierre percée , ôc que l’on attache en-
fuite à la maîtreffe corde , dans les pêches aux
haims, pour la maintenir dans une pofition affurée.
On fubftitue quelquefois à la pierre dont on vient
de parler , une poulie chargée d’un poids, ÔC dont
la boîte eft entourée par l’ejlrope,
ESTURGEON. ( le ) Efpèce d’Acipe.
Acipenfer fiurio. L i n . Syjl. nat. Amphib. nantes.
'Acipenfer, n°. 1 .
Acipenfer cirris quatuor , fquamis dorfalïbus unde-
cim. Muf. Ad. Fr. i .p . 54.1 .18. fig. 2.
Faun. Suec. 23. £ 299.
It. Scan. 187.
Acipenfer corpore tuberculis fpinofis afpero. A R T E D I
gen. 63-/7«. 91.
; Gronov. M u f 1. p . 60. & 2. p. 42. id» aEl.
U p f 1741. n. 6.
O’wWo*- Durionis apud Athen. L . 7. p . 313.
k-tutiTTwicç. Athen. L . 7.p . 294.
Acipenfer. P l a u t . Comccd. Fab. in Baccharia.
Nig id .. Fig. L . 4. de Animal.
Cicer. de Finib. L . 2. «°. 24. Tufcul. quotfl. L , 3.
Frag. de Fato ex Macrob. L . 3. c. 16.
Ho R A T I 1 Serm. L . 2. Satyr. 2%v» 46.
OviD. v. 132.
Martial. Lib. 13. Epigr.%6.
Plin. L . 9. c. 17. & L . 32. c. 11«
C u b . L . 3. c. 1. fo l. 71. a.
Votton. L . 8. c, 171. fo l. 134*
B e l l o n .
R o n d . L . 14. c . 9.p . 410,
Gesn. p. 2’.
Schonev. jp. 9.
Merret. Pin , 188,
Acipenfer , A qui p enfer, Sturio. G e s n . ( Germ. )
f o l . 184. b.
Accipenfer, Sturio. Merreth.
B la s . N a t.p . 239. t. 49. ƒ. 2. 3. 12.
Sturio. A lb er t.
A u c to r .
C u b . L . 3. c. 8S. fo l. 90. b. 91. a.
P. J o v . c. 4.p . 18.
C . F ig u l .fo l. 3. a.
A ld r o v . L . 4. c. f . p. 317. &c. 326.
Jon ston . L . 2. tit. î . c . y .p . 106. t .zy .fig . 8.9,'
T h aum a t . 426.
D a l e . Hijl. o f Harw.p. 434, & Pharm, p» 403«
n. 12.
C h a r l e t . jp. 132.
"Sff i l l u g h . p. 239. tab. V .n ° .y .fg . 3.
R a i .p. 112.
Sturio primusXyesner , p. G»
Sturio fiv e Silurus. Sa l v i an. fo l. 113.
Silurus. Sa l v ia n ./o/. 112.b . adlconem.
Ma t h io l . t. 2. c. 26.^303.
Galeus Rhodius. A then. fecundum ScHONEV,'
Sus I s id o r . Or. L. 12. c. 6.
Pifcis. Sloer M u f Bejl. t. 17;
/S. 0 e A Ri st. L . 2. c. 13. *3,
E'aao4 - A then. L . 7. p. 300.
Æ l ia n , l. 8. c. 28.
Helops. Ovid. v. 96.
Elops. Pl in . L . 9. c. 17. 34*
R on d e l . Z., i 3. c . 12.p .430.
G esner. jp. 360.
L'Eflurgeon. D u h am e l , Traité des Pêches, 2e.
partie ,8 e feEl. p l. 1. fig. 1.
En Suède , Stor ; en Danemarck , Store ; en
Flandre , Stent ; en Angleterre, the Sturgeon; en
Egypte, près du Nil, Silurus ; en Italie, Sturione ;
près du Pô, Attilus ; à Rome , Porcelleto.
UEflurgeon a été de tous les temps un des
poiffons les plus recherchés par la délicateffe de
fa chair. A cet avantage il joint celui d’être
fufeeptible d’un accroiffement confidérable , ôc,
parmi les animaux de cette claffe, il n’en eft
peut-être aucun qui pofsède à un fi haut degré le
mérite de la qualité réuni avec Pabondance. On
trouve des Ejiurgeons qui ont quatre pieds ôc plus
de longueur. Bellon rapporte que l’on en fit voir
un à François Ier, qui avoit dix-huit pieds. Cardan
dit en avoir vu un qui pefoit cent quatre-
vingt livres. Les anciens faifoient aufli beaucoup
de cas de ce poiffon. On Ht dans Athenée que
l’Eflurgeon étoit porté, dans les feftins, par des
efclaves couronnés , ôc précédés d’un joueur d’inf-
trumens.
• Suivant la defeription de Gronovius , l’Eflurgeon
a la tête aufli large que le corps , inclinée en-
d e v an tô c rétrécie infenfiblement par les côtés
vers le mufeau, excavée entre cette dernière partie
ôc le dos par un fillon profond ôc longitudinal
, plane en-deffoüs, terminée en angle obtus
au-bas de fes parties latérales.