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duElibus. miniaceis ctxruleifque in capite & anticâ
veniris. A R T . Gen. 40. fy n . 68.
Tïsçkm. A rist. L . 2. c. 13. 17. L . 8. c. 13.
A th en . L . 7. fo l. 159. 2.9. ed. Valderi.
O p p ia n . L . 1. p. 6.
G a l e n . Clajf. 2. fol. 29. C. <
.Perça. O viD . H â i ,v . 112.
P l in . Z,. 9. c. 16. •
J o v . C. 24. ƒ>. 92.
R on d e l . L . 6. c. 8. p. 182.
S a l v ia n . Fol. 224. b. ad iconem.
Perça Petagia. J o v . c. 24. /7. 92.
Perça marina. B el lon.
S a l v ia n . fo l. 225.
G esn. p. 696 6» 819. & (Germ.) fo l. 6.
A l d r o v . L . 1. c. $. p. 50.
Jonston. L. 1. tit. z . c. 1. a. 7. t. 14. f . 8.
C h a r l e t . p. 134.
W illugh. p. 327. Tab. X . n°. 6 .fig. 1.
R a i . p. 140.
A Rome, Percia; en Angleterre, Sea-Pearch.
Ce poiffon, fuivant Willughby, reffemble par
fa forme à la Perche de rivière ; mais il a le
mufeau plus alongé & plus aigu ; la gueule eft
très-fpacieufe, relativement au volume du corps,
& ce poiffon la tient prefque toujours ouverte ;
les mâchoires & les parties fupérieure & inférieure
du palais font garnies de dents aiguës ; la langue
eft longue , terminée en pointe , & fans aucune
afpérité fur fa furface ; les yeux font très-grands,
& ont leurs iris jaunes & quelquefois rougeâtres.
Les ouvertures des ouies font très-fpacieufes ;
les lames intermédiaires des opercules font dentelées
: on voit, dans l’angle de la lame extérieure,
deux grandes & fortes épines. Les narines font
doubles & très-voifmes des yeux. Les écailles font
d’une grandeur médiocre. Le ventre eft un peu
faillant. .
Le dos & les côtés font marqués de fix ou fept
bandes tranfverfales d’une couleur noire fur un
fond rouge, fur-tout vers la tête. Cette dernière
partie, ainfi que la région antérieure du ventre, j
font colorées par des traits d’un-rouge de minium, :
& d’autres d’une couleur bleue, qui font un effet
agr éable.
La nageoire du dos eft garnie de vingt-cinq
rayons , dont les dix premiers font épineux, &
les fuivants mous &. plus élevés. Dans la Perche
de rivière , il y a deux nageoires du dos diftin-
guées l’une de l’autre, ce qui établit une nouvelle
différence entre cette Perche & celle dont il
s’agit ici.
La nageoire de l’anus a dix rayons, dont les
trois antérieurs font épineux. Cette nageoire & la
précédente font d’un jaune pâle , mouchetées de
points d’un jaune fafrané, avec un mélange de
points rouges fur la nageoire du dos..
■ Les nageoires de la poitrine font jaunes, & leur
partie inférieure eft marquée de raies rouges tranf-
verfales fur quelques individus. Les nageoires du
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ventre ont aufïi quelques taches femblables, mais
en plus petit nombre.
La nageoire de 1$ queue eft fans divifion ; fes
rayons font d’une couleur jaune , & les parties
latérales font marquées de points fafranés. Au
refte, Willughby obferve que les teintes de ces
couleurs varient fuivant les individus.
On trouve ce poiffon dans les mers de la
Norvège, dans la Méditerranée & la mer Adriatique.
Rondelet dit que fa chair eft d’une qualité
très-fupérieure à celle de la Perche de rivière, qui
eft dure Sc gluante. Mais , fuivant Willughby,
c’eft une erreur ; & s’il y a quelque raifon de
préférence entre ces deux'poiffons, elle eft plutôt
en faveur de la Perche de rivière.
Per che de t e r re . Voyeç A urite*
Pe r ch e , (pêche à la) On appelle ainft celle
dans laquelle on fe fert d’une Perche légère, garnie
d’une ligne avec fon haim. Les Pêcheurs difent
qu’ils pêchent à perche volante , lorfqu’en fe pro--
menant le long du rivage, ils font fauter l’appât,
quelquefois même fans toucher à l’eau, apparemment
pour attirer les poiffons à la vue de cet
appât, dont les mouvements peuvent exciter leur
avidité.
P erche dor é e. Voye^ P ost.
PERD-TEMS. C’eft le nom que les Pêcheurs
donnent quelquefois à une efpèce de‘petit parc
couvert appeïlé Carojfe. ( Voye£ ce mot. ) Cette
pêcherie fe pratique rarement, parce qu’en général
elle eft peu avantageufe , ce qui fait dire aux
Pêcheurs qu’ils y perdent leur tems.
PERDRIX D’EAU DOUCE. Voyeç Perche.
PERLE. ( fauffe ) C’eft un petit globe de verre
très-mince, ioufflé à la lampe d’émailleur, & dans
S lequel on introduit une goutte de ce qu’on appelle
| ejfence d'Orient, pour lui donner un afpeéf nacré,
j qui imite celui des véritables Perles Orientales.
| Pour confolider enfuite les fauffes Perles, on les
| remplit de cire , puis on les traverfe avec un petit
cylindre creux de carte ou de papier, qui donne
la facilité de les enfiler dans un cordon, & d’en
faire des colliers. L’eflence d’Orient eft compofée
de petites lames minces, qui, vues au microfcope,
paroiffent être la plupart d’une figure rectangulaire
; on détache ces petits corps des écailles d’une
efpèce de Cyprin nomméeAble. ( Voyeç ce mot.)
Pour y parvenir , on met les écailles de l’Able
dans une jatte de faïance remplie d’eau claire, ôt
on les frotte avec un linge fin, comme fi on vou-
loit les broyer. Les petits corps argentés qui recouvrent
ces écailles flottent d’abord dans l’eau ,
& quelques temps après fe précipitent au fond
fous la forme d’une liqueur épaiffe à-peu-près
comme l’huile, &. qui’eft l’effence d’Orient.
PERLON. (le ) Efpèce de Trigle.
Trigla Cuculus. L in . Syft. nat. Pifces thoracici.
Trigla , n°. 4.
Trigla digitis ternis , lineâ laterali mutica. A îu f
Ad, Fr. 2. p. 93.*
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Trigla tota rulens , rojlro parum bicorni, operculis
branchiarum Jlriatis. A r t e b i . Gen. 4^. fyn . 7 4 .
0 ' Xo k k v A r is t . L . 4. c. 9. L . 8. c. 13.
Æl ia n . L . 10. c. 11.
O ppian . L . 1. p. 5.
A then. L . 7. p. 309.
Cuculus. G a z . A r is t .
R on del. L. 10. ç. 2. p. 287.
G esner. p. 305. 6* ( Germ. ) f . 17. b.
A ld r o v , L . 2, c. 4. p. ip p
Jon ston . L . 1 . tit. 3. c. 1. a. 2.
'W il l u g h . p. 281.
R a i . p. 89.
Cuculus minor. Bel lon .
G esner. p. 306.
Cuculus Lyrat fpecies. Sch o n e v . p. 32.
Ly ra. C h a r le t . p. 139.
tapo. P. Jov. a. 16. p . 76. ut vidêtur.
En Flandre , Hunchem ; en Angleterre , Red
Gurnad ou Rote h et.
Le Perlon ou la Moroude a , comme plufieurs
autres poiffons du genre desTrigles , la faculté de
rendre un certain fon fourd & entrecoupé, que
l’on a comparé tantôt au cri du Coucou, tantôt
au murmure du Pourceau. ( Voyeç Gronau &
Grondin.) Ce poiffon, fuivant Willughby, ref-
femble beaucoup à l’Hirondelle de mer. ( Voye{ ce
mot.) Il en diffère, i°. par fa grandeur, qui eft
rarement de plus d’un pied, au lieu que l’Hirondelle
prend un accroiffement beaucoup plus con-
fidérable ; z ° . par le volume de fa tête, qui eft
moindre à proportion de celui du corps, & par
l’intervalle compris entre les yeux qui eft aufii
plus petit ; 30. par fa couleur, qui eft d’un rouge
Uniforme ; 40. par fes nageoires de la poitrine ,
qui font plus courtes & plus étroites; 50. par les
opercules des ouies, qui ont des ftries dirigées du
centre vers la circonférence.
La première nageoire du dos, félon Linnæus,
a neuf rayons ; la fécondé feize : les nageoires de
la poitrine en ont chacune onze : les ofielets femblables
à des doigts , qui avoifinent ces nageoires,
comme dans toutes lés efpèces de ce genre, font
au nombre de trois dans celle-ci. Les nageoires du
ventre ont chacune fix rayons , dont un épineux ;
la nageoire de l’anus en a feize, & celle de la
queue treize.
On trouve ce poiffon dans la Méditerranée &
dans l’Océan. Willughby dit que fa chair eft ferme,
lameleufe, blanche, & qu elle fournit un aliment
aufli fain que délicat.
PERROQUET. ( le ) Efpèce de Coriphène,
Coryphtzna Pfittacus. Lin. Syjl. nat. Pifces thorac.
Coryphtzna , n°. 6.
Coryphtzna lineâ laterali intercepta , pinnis longi-
tudinalibus colore lineatis. Ibid.
Ce poiffon emprunte la dénomination de Perroquet
de la reffemblance de fes couleurs avec
«elles de l’oifeau qui porte le même nom ; elles
produifent, par leur variété, un effçt fi agréable,
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particulièrement fur la tête, que Linnæus dit de
cette partie qu’elle fait l’ornement du poiffon. Les
yeux ont leurs iris d’un rouge de feu, bordé d’un
cercle d’azur. On voit fur le milieu du corps une
belle tache rhomboidale d’une couleur pourprée f
avec un mélange de verdâtre, de jaune éclatant
& de bleu. Les lignes latérales font interrompues
fur tout l’efpace qui répond à la nageoire du dos ,
& reparoiflent enfuite en fe prolongeant vers la
queue.
La nageoire dont on vient de parler s’étend fur
toute la longueur du dos „ en reftant toujours à la
même hauteur ; elle a vingt-neuf rayons , dont
les neuf premiers font épineux. Les nageoires de
la poitrine en ont chacune onze ; celles du ventre
fix. La nageoire de l’anus en a feize ; elle eft
femblabie à celle du dos , excepté qu’elle ne
commence qu’à la moitié de la longueur du corps.
La nageoire de la queue eft entière & a quatorze
rayons. ‘
' Toutes les belles couleurs de ce poiffon difpa-
roiffent aufli-tôt qu’il eft mort. On le trouve dans
la mer voifine de la Caroline.
Pe r r o q u e t , ( le ) Efpèce de Labre'.
Labrus viridis. L in . Syfi. nat. Pifces thoracici.
Labrus , n°. 29»
Labrus viridis , lineâ utrinque ctzruleâ. A rted .
Gen. 34.
Turdus viridis minor ; an Ver donc. Sa l v ia n i .
p. 88 i U -
Turdus viridis , feu decimus : Rondel. W il lugh .
pag. 320.
Le corps de ce poiffon , fuivant Willughby 9
eft prefque tout entier d’une couleur verte ; feulement
la partie la plus baffe du ventre a des
teintes de jaune ; il y a fur les côtés une raie
bleue longitudinale , qui a fon origine auprès des
yeux. Quelques individus ont aum des taches de
cette dernière couleur fur le ventre. Les Auteurs
qui unt parlé de ce poiffon n’indiquent que le
nombre des rayons de la nageoire du dos, qui
eft de trente , dont les dix - huit premiers font
épineux. On trouve cette efpèce de Labre dans
la Méditerranée.
Pe r r o q u e t ( le ) Efpèce de Quatre-dents.
Tetrodon teßudineus. LI N. Syß. nat. Amphib.
Nantes. Tetrodon, n°. 1. ■
Tetrodon abdomine piano Itzviore , dorfo futuris
albis curvis piElo. Ibid.
Oßracion oblongus glaber, corpore figuris variis
ornato.
A r t e d i. Gert. 60. fyn. 86.
Ametnit. Acad. 1. p. 309, t. 14. f . 3.
Orbis oblongus teflitudinis capite. C lu s. Exot,
L . 6. c. 26.
W il l u g h b y . p. 147.
R a i . p. 43.
A n orbis lotvis oblongus cinereis & fufeis maculis
oinatus. Sl o a n . H iß . 2 ?
La figure globuleufe dont les poiffons compris