GOBIES.
QUATRIEME CLASSE
D U S I X I E M E O R D R E D E S A N I M A U X .
POISSONS . PE C TORAUX.
Poîlfons épineux qui ont des nageoires inférieures f u r la poitrine.
Q U A T R I È M E g e n r e .
G O B I E .
G O B I U S . Lin noe i;
Les deux nageàirés du ventre réunies l’une à doté de l’autre.
E S P E C E S .
5 Le G oujon Blanc.
L e s ra y o n s des nageoires d u d os alonges.
6 Le Pe ig ne .
i L e Boul ere au .
Qu a tor z e ray on s à l a fé c o n d é nageoire
d u d os.
i Le Gq u j o n - d e - mer.
U n e ligne ja u ite f u r la première nageoire
d u d os .
3 L’É légtre.
N e u f la y o n s à la nageoire de P anu s.
4 L a L o c h e- de- mer.
D ix - f e p t rayon s à la fé co n d é nageoire
d u dos .
L e s dents de la mâchoire d u deffous dirigées
horifontalement en fo rm e de peigne.
7 Le Sc h l o s s e r .
Doutée ra y o n s à la première nageoire
d u d o s , treize à la fé co n d é .
8 L’Angu il l a r d .
U n e f e u le nageoire f u r le d os.
GODE. Voye^ T a c a u d .
GOEFFON ou GOIFON. Voye^ G oujon.
GOMBIN ou GËMBIN; C’eftle nom que l'on
donne, en Provence, A clés naffes cylindriques,
qui ont deux entrées garnies de goulets.
GONDOLE. Efpèce de barque à Pêcheur,
plate * longue très-légère , qui ne va Ordinairement
qu’à la rame. En Provence, les Gondoles
portent une grande- voile latine, &. un foque à
l’avant.
GONION. Voyc^ G o u jo n .
GORS. On appelle ainfi une efpèce de Pêché-?
rie , compofée de deux cloifons faites avec des
pieux ou des filets, & qui convergent du côté
vers lequel l’eau coule. On met à l’endroit où
ces cloifons fe réunifient, un verveux ou un guideau
, pour recevoir le poiffon qui fuit le fil de
l’eau.
- GOUJON, (le ) Efpèce de Cyprin.
Cyprinus Gobio. L in . Syfl. nat. Pifces abdominales
Cyprinus, n°. 3.
• Cyprinus pinnâ ani radiis undecitn, cirris duobus.
Muf. Ad. Fr. 2.p . 107. *.
Cyprinus quincuncialis maculofus, maxillâ Jjtpe-
tiore longipre, cirris duobus ad os. ARTEDi. ge/z. 4.
fy n . 1 i.fpe c.i-y» -
An idem,apudGB.OttON,Muf 2 n°. 149 ?
Gobio. A u son . v. 132.
A u c t o r .
C u b . L . 3. c. 40. f . 80. a.
Gobius. F ig u l . f . 4. a.
Fluviatilis Gobio. Salvîan. ƒ 21^4. a.
Gobio fluviatilis. R o N D E L. part. 2. p. 106.
G esner. p. 399. Fr. & 474. & f . j 59. E. G.
Gobio fluviatilis. A l d r o v . L . 5. c. 27. p. 612.
Gefneri. WlLLUGH.p. 264* Q- »*. 4*
R a i . p. 123.
Gobius non capitatus Jon ston . L . 3. tlt. 1. c. 10.
a. 1 . C. 26. f . 10.
Gobio non capitatus Charlet. p. 1 57.
'Fùndiilu s,SçHONEV. p. 35.
Le Goujon de rivière. D uham el , Traite des
Pêches f fécondé partie,fe6l. 3. art. 3 .p. 497ip l Bd.
^En Danemarck, Griimpel & Sandhefl ; en Allemagne
, Gresfling , Gr'ùndling, Grùndele & Ein-
.Gobe ; en Angleterre, Gudgeon.
•Le Goujon 9 que l’on appelle dans’ quelques; pays
Gbnion a Vairon, & Goifon f - èft; un petit poiffon
foft connu, qui a''ordinairement 'qtiaffe-ou cinq
pouces-de lorigueuh Suivant M. Duhamel, il faut
. environ douze Goujons pour faire une livre.
Ce poifloti, félon Willughby , à le corps un
•peu arrondiy&'couvert de petites écailles minces.
La gueule eft ronde lorfqu’il la,tient ouverte,
elle eft garnie àxhacùn de fes co|ns d’un petit
barbillon qui n’a ^üé quelques lignes de longueur.
Lés- iris des yeux! Font blancs J &, auprès dé ces
organes fe trouvent lés narines qui font très-
ouverte?, On rie voit aucunes dents fur le côntouf
des mâchoires. Les lignes latérales commencent
auprès de langle fupérieur des ouies , &
s’étendent jufqu’à la queue , en paffant fur le
milieu des' côtés.
La nageoire du dos a neuf rayons. Les nageoires
de la poitrine en ont chacune treize où
quatorze ; celles du ventre, huit ou neuf. La
riageoire de l’anus en a onze^ Celle de la queue
eft échancrée, elle a dix-neuf rayons.
Le dos eft brunâtre ; le ventre d’nn blanc obfi-
cur ; on voit neuf ou dix taches noirâtres Sc
allez grandes , difpofées de part & d’autre fur
les lignes latérales; d’autres taches plus petites
font difperfees fans ordre fur le dos, la queue
& les nageoires.
• On trouve ce poiffon dans les rivières. Suivant
Artedi, les femelles , dès le mois d’Avril , ont
des oeufs, mais qui ne font pas encore développés.
Le Gou jon, félon M. Duhamel, ne mord pas
volontiers aux appâts qu’on lui préfente. Aufii
tente-t-on rarement de le prendre à l’hameçon.
11 n’y a guère que les enfans* qui fe livrent à
cette pêche , par forme d’amufement. On trouve
des Goujons mêlés avec d’autres efpèces de poifi-
foris dans' les différens filets que l’on tend. Ce
poiffon fe plait dans la fange, & l’on dit qu’il eft
fort avide de charognes corrompues des animaux ;
en forte que quand on veut raffembler des Goujons
dans un endroit , on y jette quelque partie
de ces charognes, comme une tête de cheval ou
de vache. Le même Auteur ajoute que ce poiffon
%ft peu eftimé. Cependant Willughby dit que ce
n’eft point un mets à dédaigner, & qu’eri Angleterre
on leur trouve le goût fort délicat, & qu’on
les y préfère à la plupart des petits poiflons de
rivière.
GOUJON BLANC, ( l e ) Efpèce de Gobie.
Gobius Joço. L i n . Syfl. nat. Pifces thoracici%
Gobius, n°> 3.
Gobius radiis dorfalibus eminentibus fetaceis.
M u f.’ Ad..Fr. 2. p. 6 5 .*.
Gobius pinnâ verifralï cceruleâ , ojfîculis pinnâ
dorfalis fuprà membranam ajfurgentibus. A r t e d i ,
gen. i f f y h . 47. '
Gobius elbefcens , radiis pinnot dorfalis prima
pr<zalt\s fetiformibus. G r o n o v . Muf. 176. 6* Zoo-
p/:yl. 175.
. KaCioç asvxojv A r i s t . Z. 9. c. 37.
■' KoCios kevx.ù'rëçesL. Athen. L . 7. p. 309
Gflbio albus. R o n d . Z. 6. c. iS.p. 200.
C ésner , p. 396.
Gobius albus. G e s n . ( Germ.) fo l. 6. b.
R o n d . A l d r o v . Z. 1. c. 20.p. 97.
Gobius tertius, Jo^o Romce. Salviani ,* forte Gobius
albusRondeletii. W ILLUGH.p. 207.
R a i . p. 76.
Jeço. Sa l v ia n .fo l. 213.a . adlconem.
Ce poiffon diffère totalement du Goujon ordinaire
, dont nous avons donné la defcription dans
A a ij