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cédés analomiques, aussi facilement qu a l’égai d de.s
coi'ps oviformes.
Première phase de. la. vie des individus spongillaires
provenant d’oeufs ou de Tétat d’oeuf, ou de corps
oviformes des Spongilles.
C’est par l’effet d’une circonscription bien plus
nette que les corps oviformes ou individus rudimentaires
des Spongilles se distinguent dans le tissu de
la Spongille mère. Celte netteté de circonscription
de ces corps est due à l’existence d’une membiane
d’abord très-fine et transparente , qui deviendra ultérieurement
la tunique interne d’une coque plus ou
moins épaisse. Nous avons déjà, dans la première
partie de nos rechercbes, déciil la structure de la
coque de ces deux sortes de corps oviformes.
Dans ces oeufs ou corps reproducteurs oviformes
des Spongilles (V. pl. 1 , fig. la coque renferme
d’abord une substance blanche , liquide et glo-
liulinense. C’est cette substance qui, devenant globu-
lo-gliitineiise, constitue le rudiment d’une individualité
originaire beaucoup plus difficile à caractériser
dans les oeufs que dans les gemmes des Spongilles qni
deviennent des embryons ciliés ou non ciliés.
Nous avons déjà dit que les corps oviformes criblés
de trous (que nous avons appelés oeufs de première
saison) versent cette substance globulo-glulineuse non
par un goulot dirigé vers la périphérie du corps de la
mère, mais bien par des trous placés, soit en dessous,
soit sur les côtés des oeufs de celle première sorte
(V. fig. oe'% pl. I), tandis que les oeufs non criblés,
ou de la deuxième sorte (ceux que nous avons aussi
nommés oeufs d’arrière-saison) (V. fig. ce"“, pl. I.), rejettent
leur substance globulo-glutineuse par le goulot
toujours dirigé vers la périphérie du corps de la mere.
Ces deux sortes d’oeufs diffèrent donc entre eux par le
nombre, la forme et la situation des ouvertures qui
livrent passage à la substance, premier rudiment des
individus spongillaires qui en proviendront. Cette
substance, d’abord globulino-aqueuse dans chaque
sorte de corps oviforme, devient également et gra-
duellementglobnlo-glutineuse dans chacun d’eux.Nous
pensons que la transformation des globulins en globules
plus grands, el renfermant dans leur intérieur
de très-petits globules, est le résultat de la vitalité plus
granded’uncertainnombredeglobulinsquigrandissenl
et s’accroissent au détriment d’une partie des globulins
nageant primitivement dans le liquide aqueux de
l’oeuf (V. les fig. pl. I )- Au fur et à mesure que
s’opère de cette manière la formation de ces grands
globules renfermant des globulins, on constate cjue
Lur consistance est devenue glutineuse , et qu’en raison
de cette glutinosité , ils adhèrent réciproquement
les uns aux autres, et aux parois de la cavité de la
coque, dans laquelle ils restent fixés, lorsqu’on coupe
en travers un de ces corps oviformes.
C’est ici le moment de faire remarquer qn’ayant eu
l’occasion de constater qu’entre les deux sortes de
-emnies, savoir, ceux qui deviennent des embryons
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