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libi'es, et ceux qui seront des einbiyons fixes, il y
avait réellement des gemmes éventuellement intermédiaires
entre ces deux sortes de gemmes (V. fig. Ng'
pl. Il), l’existence deces gemmes intermédiaires dut
nous finre soupçonner que les corps oviformes de
première saison pourraient aussi éventuellement
passer à l’état de corps oviformes d’arrière-saison,
et en présenter presque tous les caractères. Nous
venons de voir notre soupçon confii'iné, en observant
, dans la saison actuelle (fin de l ’automne), des
individus spongillaires remplis de ces corps oviformes
([ui aill aient pu éclore au printemps, et qui ne pouvant
le faire acUiellement, c’est-à-dire, au commencement
de la saison froide, revêtent des formes presque semblables
à celles des corps oviformes d’arrière-saison.
Il faut donc admettre en outre des deux sortes de
gemmes et des deux sortes d’oeufs de Spongilles, des
gemmes et des oeufs qui sont éventuellement intermédiaires
entre les deux principales sortes.
On reconnaîtra l’importance de la détermination
des gemmes et des oeufs intermédiaires, lorsque nous
traiterons de Tanatomie et de la physiologie des Spongilles.
Nons devons nous bâter de revenir à Tétude du
passage de la vie latente ou de Tétat d’oeuf à la vie
de développement ou état embryonnaire, dans les
corps oviformes des Spongilles.
Nous avons déjà dit que la substance globulino-
aqueuse des corps oviformes criblés ou de première
saison (fig. a , pl. I) parvient à son état de maturité
NOUVELLES BECHEBLHES SUR LA SBÜNGtI.LE. 14,5
gobulo-glulineuse (fig. g, y, pl. 1) , puisque nous
avons vu les oeid's formés dans le printemps, verser
leur substance dans le courant de Tété, tandis que
les corps oviformes à goulot, et non criblés, formés
à la fin de Tété, ou pendant l’automne, ne rejettent
leur substance, qu’au printemps suivant. Nous avons
ajouté que dans les deux sortes d’oenfs de Spongilles,
cette substance, originairement semblable. Test encore
à Tépoque de leur maturité , qui est précoce dans
les premieis et tardive dans les seconds.
Nous avons d’abord cru qu’ainsi que l’avaient avancé
quelques obsei vateurs, les oeufs de Spongilles pourraient
ressembler aux sporanges, c’est-à-dire, aux oeufs
ou graines des végétaux inférieurs qui renfei menl un
très-grand nombre de sporules destinées à être disséminées.
La première fois que nous avons vu des oeufs
de Spongilles verser leur substance, nous nous attendions
à voir les grands globules de cette substance
glulineuse (V. fig. æ'", oe"“ , pl. I) se séparer les ims
des antres, vaguer d’abord dans le a u , et prendre
graduellement la forme d’embryons ciliés. Nous fûmes
étonné de trouver les grands globules de cette substance
glutineuse, tons immobiles, tous adhérents les
uns aux autres à l’époque de la maturité, tandis qua-
vant cette époque, les grands gloliules, toujours immobiles,
se séparent facilement les uns des autres
dans le liquide aqueux de l’oeuf de Spongille qu’on
écrase sous le compresseur. Nous u avions donc point
sous les yeux de véritables sporules spongillaires.
Pour parvenir à caractériser les individus rudimeni
io n itc . — 7,o o p liU o !n « i('.