plicalioii (le ces [ilanclies) représeiileiil loules ces
anomalies par fusion d’individus, i° .sorlis du corps
de leur mère, ou sortant des oeufs; a" déjà pai vemis
à leur état adolescent, ou même adulte.
Nous avons aussi considéré comme des monstruosités
les variations très-grandes de la laille des oeufs ,
les anomalies C[ui résultent de la fusion de deux ou de
plusieurs (l'ufs d’arrière-saison , et le nombre irrégulier
des goulots ou orilices de ces (eufs.
Nous avons fait ligurer ces anomalies des Spongilles
à l’état d’oeufs , qui sont indirpiées par les lettres B, B
de la Pl. 3 . (Voy. l’explication de cette planche.)
Nous considérons aussi comme un autre genre d’anomalie,
(pii s’observe quelquefois sur les individus
s[)ongillaires adultes, l’existence de deux ou trois prolongements
de la membrane en tubes, dont nn seul
cependant est perforé, et fonctionne comme tube excréteur.
(Voy. Pl. 3 , fig. A, A.)
On ne peut enfin envisager, autrement (pie comme
des anomalies de forme, les figures irrégulières sous
lesquelles se présentent quel([uefois les spicules siliceuses
des Spongilles, dont les formes normales ont
été étudiées par MM. Baspail, Turpin et Dujardin. Ce
dernier zoologiste nous semble aussi être le premier'
(jui ait vu et figuré les anomalies de spicules siliceuses
de la Spongille. (V. Anu. sc. nat., série, T. X. Zool.
Pl. I, lig. I . ) Ayant pu confirmer nous-même l’exactitude
de ses observations, nous avons dû ne pas les
passer sous silence, afin de compléter notre exposé
succinct des anomalies de ce corps organisé.
EXPLICATION DES PIANCHES
RE I .A T iV E S
A ( IX I I E C H E E C H E S S U R I..A S P O N G I E L B OU E P O N G E 11 EAU D O U C E .
PLANCHE PREMIERE.
Les figures qu’elle renferme représentent les diverses sortes de
corps reproducteurs de la Spongille et les premières phases de la
vie des individus spongillaires isolés.
Les figures G', G'“, G'*, G'‘, T“' et a, h, c, d ont trait à la première
sorte de corps reproducteurs (jiie nous avons désignés sous
le nom de gemmes et d’embryons gemmaires libres et ciliés.
Les figures i, 2, 3, 4, 5 du petit fond carré long noir sous G'
sont les grandeurs naturelles d’un gemme d’embryon cilié, depuis
son origine première, n” i , jusqu’à son état embryonnaire parfait
n® 5.
Les figures placées au-dessous de celles-ci et au-dessus des chiffres
romains I , II, III, IV, V, sont les mêmes un peu grossies et
vues à la loupe sur le deuxième fond noir.
Fig. G'“ représente un embryon cilié libre et vaguant à son état embryonnaire
parfait et au moment où il va se séparer de la mère ;
il est vu de profil au grossissement de 3oo diamètres, afin de
bien voir les cils an moyen desquels il se meut.
Fig. G'*. Le même embryon vu en dessus moins grossi.
Fig. G'*. Une feuille de cératophyllum le long de Iac|uelle 011 voit
sept embryons ciliés libres, qui, après avoir vagué cinq à six
jours, cherchent à se fixer sur elle.