et l'on reconnaîtra ainsi sans peine coinliien les ovo-
logistes modernes ont eu tort d’en restreindre la si-
gnificalion en même temps qu’ils s’aventuraient à
présenter une théorie ovologitpie nécessairement incomplète.
En effet, cette théorie n’est applicable qu’aux
ovules on «nifs ovariens composés, et ne saurait être
considérée comme une formule générale, puisqu’elle
ue comprend point les solutions relatives à la question
des ovules simples et à celle des autres corps
reproducteurs connus sous les noms de gemmes et
de boutures.
Nous n’avons point dû individualiser chaque parcelle
du lissu de l’hydre, avant qu’elle soit devenue
le siège du travail embryologique qui la transforme
réellement en un nouvel être.
Nous n’avions donc point à agiter la question déjà
résolue de l’individualité de cet animal. Mais toutes
celles que fait naître l’histoire de ses trois modes
de reproduction et de son développement complet,
tel ([u’on doit le concevoir, nous ont paru mériter
notre attention.
neinpe primordium ovum est et plantarum semeii, laie etiam v i -
viparorum conc eptuse t insectorum vermis ab Aristotele dictn.s.
Diversa scilicet diversorum vivent ium pr imordia; pro quorum
vario discrimine alii atque alii sunt generationis auimalium modi
qui tamen omnes in hoc uno conveniunt quod a primordio vegetal i ,
tanquam e materia efficiente virtute d o ta t a , oriantur : dif ferunt
autem , quod primordium hoc vcl sponte et casti e rumpat , vel
ab alio præexis tente , tanquam f ruc lus , proveniat. {Exercitat. de
gencratione animaliuni, p. 270.)
SUR I.F.S TROIS MODES
REPRODUCTION DE L’HYDRE.
On ne connaît jusqu’à ce jour que trois modes de
reproduction citez les végétaux et les animaux les plus
inférieurs. Mais certains organismes animaux, tels que
la spongille et probablement tous les spongiaires, présentent
deux sortes de gemmes, deux sortes d’oeufs, en
outre de leur reproduction par scissiparité normale ou
éventuelle. L’Hydre ne nous a présenté que ces trois
modes de reproduction, et nous n’avons observé jus qu’à
ce jour qu’une seule sorte de gemmes, une seule
sorte d’oeufs, et également une seule sorte de boutures
ou de fragments naturels.
De la reproduction des Hydres par gemmes ou hour-
Quoique les observations sur ce mode de multiplication
de ces animaux aient été répétées un très-grand
nomltre de fois, quoiqu’elles soient très-faciles à
B o n i t e . — Z ü o p i i y t o l o g i c , i