D e u x i è m e p h a s e
V ie dépcmlautc
ou
état d’einbryou.
T k o i s i Èa ie p h a s e .
Vie iudépeudante
ou
état d’être ué.
!i “ ' Age de la vie do l’emlji-ymi ( i) qui coiiiinotioe à sc
^ former.
2 A g e --------------------------------------poursuit sa forinatiou.
------------------------ qui couiplèlc sa coustitutiou
emliryou-
uairc.
/i®‘‘ Age de la vie de l ’être ué qui se nourrit par ab-
^ ^ sorption et s’accroît.
^ ■^8® quisenou rritdeu iême
i et se reproduit par geinmes ou par bon-
tures.
Nous devons faire remarquer ici que, quoique dans
la série de nos Mémoires 3" A g e ------------------------- sur la Spongille,qui nons se reproduit ayons
jiar
oeufs ou par des
considéré les gemmes ou bourgeons intimes,genïines caïeux et les
eu
mourant.
boutures des spongilles, comme des sortes d’oeufs
gemmulaires ou bouturaires, afin de pouvoir les comparer
aux véritables oeufs, nous croyons devoir maintenant
faire remarquer que les gemmes et les boutures
des Spongilles, qui deviennent de nouveaux
individus isolés, sont réellement, depuis leur première
apparition, de véritaliles embryons, soit gcm-
mulaires, soit bouturaires, et que, par conséquent,
les nouveaux individus qui en proviennent, et qui
parcourent normalement la série des âges de leur existence,
n’ayant jamais passé par l’état d’oeuf, n’ont
point réellement existé sous cette première forme, et
(i) L embryon spongillaire provenant de trois modes de reproduction
est ou ovulaire , c’est-à-dire formé dans un oeuf, oa gemmulaire
, produit par gemmation et sans avoir passé par l’état d’oeuf,
ou bouturaire, c’est-à-dire provenant de boutures qui n’ont point
également passé par l’état d’oeuf.
N OUV EL LE .S R E CH E R CH E S SU R L A S P O N G IL L E . 205
que la durée de leur vie entière ne comprend que la
deuxième el la troisième phase. On doit donc considérer
les distinctions que nous avons établies entre les
gemmes et les embryons gemmaires (voy. p. i 38 et
làa), et entre les fragments ou boutures et les embryons
fragmentaires ou boiiliiraires (voy. p. i 5 i et
j 63), comme artificielles, afin de pouvoir nous per-
meltre de comparer l’état primordial des oeufs, des
gemmes et des boutures; mais en y bien réfléchissant,
nous avons reconnu plus tard que les gemmes et les
boutures de Spongilles, étant de véritables embryons
dès le premier moment où ils existent, il est plus logique
et plus rationnel de les comparer au premier
moment de la vie d’un embryon ovulaire, c’est-à-dire
formé dans nn oeuf qui ne jouit que d’une vie latente
et suspendue plus ou moins longtemps par la saison
rigoureuse, et qui ne passe à l ’état embryonnaire qu’au
retour de la belle saison on pendant félé. Nous rectifions
ainsi ce qu’il y a de purement artificiel dans le
procédé analytique que nous avons suivi dans l ’bis-
toire du développement complet de la Spongille, qui
comprend la série complète des phases et des âges indiqués
ci-dessus.
N o t ic e s u r l e s r é s u l t a t s d e P R EM iia iE s é t u d e s aw a -
T O M IC O -P H Y S IO L O G IQ U E S S U R L A S P O N G I L L E , a d rC S s é c
à l ’A c a d é m i e d e s s c i e n c e s , l e 17 s e p t e m b r e i 838.
11 résulte de ces premières études, entreprises dans
le but de déterminer l ’animalité, le degré d’organisation
et le genre d’individualité de ce corps oiga-
liisé :