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(loiiiiant naissance à Taiilre. Mais lors(|ii’une conclie
ou un amas de corps oviformes produit d’une même
géiiéralioii a donné naissance aux eiidirvons contenus
dans ces oeufs , on doit s’attendre à liouver, dans la
masse sj)ongillaire provenant de la fusion de tons ces
endiryons développés, les coques vides des oe'ufs d’oii
ils sont sortis.
En étudiant ces masses spongillaires, il faut avoir
égai'd à ce que les co([ues sont : i° solidement agglutinées
dans les couches d’oeufs d’arrière-saison ; 2° seulement
retenues dansles mailles de lacharjieiUespiculaii'c
de la uièie, lorsque ce sont des oeufs de première saison.
Les observations qn’on peut faire dans les sites
naturels pour constater cette impossibilité de production
d’une niasse spongillaire par l’agglomération d’une
génération d’individus vivants sur une autre génération
encore vivante, peuvent être vérifiées dans les
bassins à eau courante. On ne réussirait que ti ès-rare-
ment dans cette vérification en observant les Spongilles
conservées dans les vases à eau stagnante.
Les considérations que nous venons de présenter en
interprétant les résultats de nos observations comjia-
ratives, nous semblent suffisantes poumons permettre
de conclure :
i®Que les masses spongillaires ne sont jamais des
individus gigantesques, ni des successions de générations
d’individus tous vivants.
2° Qu’elles sont fréquemment des agglomérations,
soit naturelles, soit éventuelles ou aitificielles, d’individus
sjiongdlaires de mêmes ou de divers âges, et
N O U V E L L E .S R E C H E R C H E S S U R I .A S B O N G I l X l j . t ‘.)7
souvent des agglomérations de masses plus ou moins
grandes qui se soudent entre elles.
La détermination du caractère zoologique (jue nous
venons d’assigner aux masses spongillaires, explique
sufiisamment l’ impossibilité d’estimer approximalive-
meiit les limites de leur taille, toujours subordonnée
à des conditions dont nous avons dû indiquer seule
ment les plus saillantes.
L’objet principal de ce mémoire étant la détermination
des masses spongillaires pour faire suite à nos
études des corps reproducteurs el à celles des individus
spongillaires, il ne nous reste plus qu’à don-
nei’ ici une indication succincte de leur couleur, de
leur forme, de la durée de leur vie el du genre de
leur mort.
La couleur des masses, de même que celle des individus
spongillaires, varie tantôt du blanc au jaune
grisâtre ou orangé, el tantôt du blanc au vert plus ou
moins foncé. Nous dirons, dans l’exposé de la suite
de nos recherches , (pielles sont les conditions des
milieux ambiants qui nous ont paru influei- sur la
production de ces diverses nuances de coloiation.
(V. pl. III, la série des figures M' — M\ ).
Les formes des masses spongillaires sont subordonnées
1° à celles des individus qui se sont agglomérés
et soudés ; 2“ à la configuration des corps auxquels
elles adhèrent et sur lesquels elles s’étendent en croissant;
et 3° à la rapidité , à la lenteur du courant ou
à la stagnation du milieu aqueux dans lequel elles
vivent. Ces formes el le volume de ces masses tou