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 polv[)es. 
 Les  observations  de  Roesel  sm-  les  tumeurs  ovifi-  
 qiies  out  à  nos  yeux  une  très-grande  importance  ,  
 (pioiqu’elles  ne  lui  aient  point pei'mis  d’arriver à  une  
 détermination  exacte,  el nous  avons  dû  les  rapporter  
 lidèlement,  ])onr  lui  rendre  justice,  en  même  temps  
 que  nous  aurons  à  ajouter  à  ce  qu’il  nous  a  appris  les  
 résultats  de  nos  reclierclies  ,  qui  doivent  être  bien  
 autrement  sévères,  en  raison  du  perfectionnement  
 des piocédès emjiloyés dansles  travaux  d’investigation  
 dans  l’état  actuel  des  sciences  zoologiques. 
 Lorsqu’on  observe  les  Hydres,  soit  celles  recueillies  
 immédiatement  à  la  campagne,  soit  celles  qu’on  a  
 élevées  dans  des  vases  chez  soi,  dans  l ’arrière-saison,  
 c ’est-à-dire,  en  novemln e et  décembi e,  on  peut  constater  
 que  la  turgescence  ovifique  est  bornée à  la peau  
 de  la  base du  pied  dans  les  premières,  et  en  général  
 étendue  sur les  divers  points  du  sac  stomacal  dans  les  
 secondes.  Les  Hydres  observées  sous  le  microscope  
 dans  cet  état  de  turgescence  locale  ou  générale  présentent, 
   lorsqu’on  comprime  généialement  et  graduellement  
 leur corps,  un  épaississement,  une expansion  
 jaunâtre  et  transparente  de  la  couche  externe  
 du  suc  stomacal.  Cette  expansion  vitale  des  parties  
 turgescentes du  corps  de  l’Hydre  se distingue  à  la  vue  
 simple  par  une  couleur  jaune  ambrée  translucide  
 tv.  fig' 3  ,  pl.  H),  qui  tranche  avec  la  transparence  et  
 la  blancheur des  bras  el  des  pieds ,  et avec  la couleur  
 propre  à  la  partie  moyenne  du  corps  de  l’H ydre, 
 N OU V E L LE S   K E CH E B C l lE S   SUR  L ’HYDRE.   'il  
 dans  le  cas  où  la  turgescence  n’existe  qu’à  la  base  
 du  pied. 
 Lorsqu’on augmente le grossissement et la compression  
 pour  déterminer  la structure  microscopique  des  
 points  turgescents,  on  reconnaît  que  la  couche  externe  
 de  la  pe au,  dont  la  superficie  est  comme  festonnée  
 ,  offre  alors  un  gonflement dans les  aréoles  de  
 son  tissu,  qui  ont  alors  la  forme  de  grandes  cellules  
 que  la  compression  rend  ovales ou  allongées. Mais ces  
 cellules  ne  fonctionnent pas  comme les  coecums  glandulaires  
 des  ovaii es  des  mollusques  ,  ni  comme  les  
 vésicules  des  ovaires  des  vertébrés  vivipares,  et  de  
 ceux en  grappe des  vertébrés  ovipares et des articules. 
 On  voit  en  effet  succéder  aux  points  turgescents  
 de  la  peau  une  ou  plusieurs  tumeurs  qui  résultent  
 d’une  congestion  ou  d’un  amas  de  liquide  globulineux  
 d’abord  répandu  en  nappe  sous  la  hase  de  la  
 tumeur ,  et  cet  amas  occupant  de  bonne  heure  une  
 étendue  en diamètre beaucoup  plus grande que  le  diamètre  
 de l’une des cellules apparentes de  la peau,  on ne  
 peut admettre qu’il  ait eu primitivement son siège dans  
 l’une de ces prétend lies cellules,  qui ne sont que des apparences. 
   C’est  donc  réellement une  congestion  d’un  
 liquide plastique  dont  les  globules  n’oscilleul jamais.  
 Mais lorsque  cette  congestion  donne à  lalumeur oviii-  
 que de  plus en plus proéminente  une forme de plus  en  
 plus sphérique,  ou uepeut jamaisdisliuguerau sommet  
 de celle tumeur  sphéroïdale un amas de globulins très-  
 jietils, très-nombreux elsemhlables à  ceux qui  oscillent  
 dans un liquide an sommet acnminé des vraies luisliile.s.