âges de leur existence, dont les observateurs n’ont pas
encore cberclié à déterminer la durée. Nous espérons
pouvoir remplir cette lacune dans la suite de l’exposé
de nos rechercbes, en mettant à profit les matériaux
que nous avons recueillis dans ce but.
Nous devons nous borner pour le moment à dire
que, quelle que soit l’origine ou la provenance d’une
Spongille, au moyen des diverses sortes de corps reproducteurs
(|ue nous venons d’étudier, il en résulte
toujours un individu spongillaire très-petit, qui se
montre de très-bonne heure composé à l’intérieur
d’un amas de tissu glutineux spiculifère, autour du-
ipiel est une grande lacune pour le liquide qui entre
et qui en sort. Cette grande lacune est circonscrite
en dehors par une membrane enveloppante, mince,
transparente, prolongée plus ou moins en tube, et
contractile sur tous les points. Ce tube et cette membrane
enveloppante n’avaient été observés jusqu’à ce
jour que sur les masses spongillaires (v. tig. i - i et 2-2,
pl. I).
Il résulte de l’exposé de cette partie de nos recliei -
clies , que nous avons essayé de mieux déterminer les
deux premières sortes de corps reproducleurs (oeufs
et gemmes ciliés) qui étaient déjà connus, en confirmant
ce qui avait été dit par les premiers observateurs;
et que nous avons en outre découvert trois
sortes de corps reproducteurs, que nous avons nommés
caïeux, ou gemmes d’embryons non ciliés et
fixes, corps oviformes ou oeufs d’arrière-saison , et
fragments protéiformes.
RECHERCHES
S U R
LA SPONGILLE FLUVIATIIÆ,
P O U R S E R V IR
A I.’HISTOIRE NATURELLE DES SPONGIAIRES.
DEUXIÈME MÉMOIRE.
É T U D E S D E L X S É D I E
D E S P H A S E S D E I .A V I E D E S IN D I V ID U S S P O N G I E E A I R E S , P R O V E N A N T
D E S D I V E R S E S S O R T E S D E C O R P S R E P R O D U C T E U R S .
Après avoir cai actérisé les diverses sortes de corps
leproductenrs (gemmes, oeufs et fragments) des Spongilles
, et indiqué q u e , quel que soit leur mode de
reproduction, il en résulte toujours une seule sorte
d’individu spongillaire, nous avons cru qu il était tiès-
important d’observer les phases de la vie de ces individns,
dans le but de reconnaître d’abord si chacun
d’eux peut atteindre la taille des Spongilles, qui forment
des masses très-considérables. H nous fallait en